La Sérénade d’Ibrahim Santos

Elyzad

20 février 2014.
 

LE PRIX ALAIN-FOURNIER 2012 a été attribué à Yamen Manai pour La sérénade d’Ibrahim Santos

Dans la bonne ville de Santa Clara, celle qui produit le meilleur rhum du pays, personne n’est au courant de la Révolution que le dictateur Alvaro Benitez a menée il y a une vingtaine d’années. Les habitants vivent et cultivent comme autrefois, au gré des sérénades d’Ibrahim Santos, musicien météorologue. Alors forcément, l’intrusion des troupes armées révolutionnaires, et plus encore l’arrivée d’un jeune ingénieur agronome brillantissime, vont bousculer un peu les habitudes...

Sur le mode du conte, avec une pincée de réalisme magique latino-américain, un roman drôle et satirique sur nos avancées techniques, et une parodie des dictatures.

Né en 1980 à Tunis, Yamen Manai vit à Paris. Ingénieur, il travaille sur les nouvelles technologies de l’information. Son premier roman, La marche de l’incertitude (Elyzad poche, 2010), a reçu en Tunisie le Prix Comar d’Or 2009, en France le Prix des Lycéens Coup de Coeur de Coup de Soleil 2010 (région Languedoc-Roussillon).


Revue de presse

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Bel abîme

Elyzad éditions - 2021

Je revenais du collège quand j’ai rencontré Bella. Une après-midi de novembre, morose. Un garçon triste, chétif, une tête à claques, la tête baissée, la peur qui habite ses tripes, et parfois, l’envie d’en finir. On n’imagine pas ce que ressent un enfant quand il faut qu’il se fasse encore plus petit qu’il n’est, quand il n’a pas droit à l’erreur, quand chaque faux pas prend un air de fin du monde. Mais en l’entendant, ce jour-là, j’ai redressé le menton.

Yamen Manai nous conte avec fougue le cruel éveil au monde d’un adolescent révolté par les injustices. Heureusement, il a Bella. Entre eux, un amour inconditionnel et l’expérience du mépris dans cette société qui honnit les faibles jusqu’aux chiens qu’on abat « pour que la rage ne se propage pas dans le peuple ».