Un autre Maroc

La Différence

20 février 2014.
 

Abdellatif Laâbi ne cesse de réclamer la démocratie dans son pays, le Maroc. Après le régime autoritaire de Hassan II durant lequel il a passé de longues années en prison, un immense espoir est né avec l’accession au trône de Mohammed VI. Mais Laâbi comme le peuple tout entier ont rapidement déchanté. Le nouveau roi et une oligarchie obéissante se sont emparés du pouvoir, réduisant les organes d’un fonctionnement démocratique (parlement, partis politiques, syndicats) à des coquilles vides. Certes, la presse paraît plus libre qu’auparavant mais c’est à sa médiocre audience qu’elle doit la relative clémence dont elle jouit. Les institutions sont faibles, les intellectuels méprisés et le roi régit son pays comme s’il s’agissait d’une propriété privée. Quelle influence les « révolutions arabes » en Tunisie, en Égypte vont-elles avoir sur cet état de fait ? Abdellatif met ses espoirs dans une nouvelle constitution et dans une prise de conscience des générations montantes. Cette adresse au peuple marocain se veut confiante. Puisse-t-il avoir raison !


Revue de presse

 

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Un autre Maroc

La Différence - 2013

Abdellatif Laâbi ne cesse de réclamer la démocratie dans son pays, le Maroc. Après le régime autoritaire de Hassan II durant lequel il a passé de longues années en prison, un immense espoir est né avec l’accession au trône de Mohammed VI. Mais Laâbi comme le peuple tout entier ont rapidement déchanté. Le nouveau roi et une oligarchie obéissante se sont emparés du pouvoir, réduisant les organes d’un fonctionnement démocratique (parlement, partis politiques, syndicats) à des coquilles vides. Certes, la presse paraît plus libre qu’auparavant mais c’est à sa médiocre audience qu’elle doit la relative clémence dont elle jouit. Les institutions sont faibles, les intellectuels méprisés et le roi régit son pays comme s’il s’agissait d’une propriété privée. Quelle influence les « révolutions arabes » en Tunisie, en Égypte vont-elles avoir sur cet état de fait ? Abdellatif met ses espoirs dans une nouvelle constitution et dans une prise de conscience des générations montantes. Cette adresse au peuple marocain se veut confiante. Puisse-t-il avoir raison !


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