DE CAUNES Georges

France

7 juillet 2006.
 

Georges de Caunes est né en 1919 à Toulouse. Il était l’époux de Jacqueline Joubert, le père de l’acteur et présentateur de télévision Antoine de Caunes et le grand-père de l’actrice Emma de Caunes. D’un premier mariage avec l’écrivain Benoîte Groult, il eu deux filles. Licencié en droit de la faculté de Toulouse, il avait entamé sa carrière comme journaliste à la Radio diffusion française en 1944, puis à Paris Match, Europe 1, France Inter. Il a effectué des grands reportages en Amazonie et dans l’archipel des Marquises où il est resté seul sur l’île d’Eiao pendant un an, de 1962 à 1963. Il a présenté le journal télévisé de 1963 à 1966. De 1975 à 1979, il dirigea le service des sports de TF1.

On se souvient donc de l’aventurier des débuts de la télévision française, mais on oublie souvent que Georges De Caunes fut aussi un aventurier tout court. Jeune journaliste, il accompagna en effet la première expédition polaire de Paul-Emile Victor, aventure dont il ramènera un livre émouvant, Imarra (Hoëbeke), mêlant récit de voyage et autobiographie.

Il est décédé à La Rochelle à l’âge de 85 ans, en 2004.


Bibliographie :

Résumé de Imarra :

En 1948, j’accompagne la première mission Paul-Emile Victor au Groenland, en tant qu’envoyé spécial de la Radiodiffusion. Au sortir de la guerre, je brûle d’impatience de tout vivre, de tout découvrir. Aux côtés de mes compagnons, Samivel, Michel Pérez, Jean Malaurie et autres scientifiques ou aventuriers, je découvre un pays " plus secret que le Tibet ". De retour à Paris, je débute une autre aventure : la télévision, et partage dans l’île Saint-Louis une joyeuse bohème avec les grandes signatures de la presse parisienne. Mais l’appel du Grand Nord est le plus fort : en 1949 et surtout en 1951, je repars pour une nouvelle expédition avec l’équipe de Paul-Emile Victor : la traversée d’est en ouest du Groenland par 70° de latitude nord... " Parce que, si partir, c’est mourir un peu, il y a une façon de mourir tout à fait qui est de rester chez soi en attendant la mort ". (Georges de Caunes)