VELLA Marc

24 avril 2006.
 

Marc Vella, Etonnants Voyageurs 2006Né en 1961, Marc Vella a commencé le piano vers 5 ans. Il a obtenu le Prix de Composition à Paris (ENMP, 1986) et le Premier Prix de Composition à Rome (au Torneo Internationale di Musiea 1999). Il a fait en près de vingt ans, trois fois le tour de la Terre avec son piano à queue sur une remorque, plutôt “ du côté des pays défavorisés afin de rencontrer les habitants et les musiciens de cette planète bien souvent meurtrie ” dit-il. En avril 2002, il part avec une équipe de 7 hommes traverser le Sahara avec son piano à queue dans un autobus à la rencontre des musiciens nomades. Une sorte de Paris Dakar au rythme du regard. Du Sahara aux montagnes du Pakistan, de l’Afrique noire à l’Europe, il raconte cette incroyable aventure humaine dans son livre Le pianiste nomade (Presses de la Renaissance, 2004). Son dernier projet en date, la Caravane amoureuse, qui rassemble 33 personnes de 20 à 70 ans, et qui a déjà traversé l’Espagne, le Portugal et le Maro, repart en mai 2006 pour la Roumanie, Israël et la Palestine... et terminera son périple à Saint-Malo pendant le festival. Le funambule du ciel (Presses de la Renaissance, 2006), sorte de conte philosophique, est son dernier ouvrage paru. Le prochain est prévu pour le mois de mai 2009.

https://www.marcvella.com/


Bibliographie :


Résumé de Le funambule du ciel :

Le funambule, poète éclatant d’innocence, assoiffé d’absolu, gonflé de désirs, tombe du ciel comme on est arraché à un rêve et se heurte aux réalités saillantes du monde d’ici-bas. Sur son parcours chaotique, il commet des maladresses, trébuche, chute, fait des rencontres... Autant de métaphores d’une initiation à la vie qui le conduiront à trouver l’amour et, à travers lui, à atteindre à l’absolu.
Marc Vella choisit la voix du conte pour parler de ce thème universel qu’est la recherche d’absolu. Ici, l’individu est sublimé dans l’union à l’autre, la quête initiatique devient quête d’amour.
Ce conte philosophique enchanteur nous laisse émerveillés par la poésie et la beauté du personnage. La vérité qui émane du propos n’enlève rien à la douceur et à la légèreté du conte, dans lequel on plonge et replonge avec délice.