WEINSTEIN Charles

France

12 juillet 2006.
 

Passionné des langues et littératures des peuples du Nord, seul traducteur tchouktche-français, il a fait découvrir Ivan Omruvié au public français, de même que Valentina Veqet. Il a publié notamment Arctique extrême, journal de bord de ses séjours chez les Tchouktches. Depuis 1993, il passe chaque année plusieurs mois en Tchoukotka. Il y étudie la langue des Tchouktches, écrit des articles à caractère linguistique, traduit des romans et des récits. Il prépare un dictionnaire français / tchouktche. Sa compagne Zoia pratique le chant de gorge, art vocal commun à toutes les populations autochtones du cercle polaire arctique.


Bibliographie :

Ouvrages traduits :

Résumé de Arctique extrême. Les Tchouktches du détroit de Béring :

Esquimaux du Groenland, Inuit du Nord Canada, Lapons de Scandinavie, ethnies du Grand Nord sibérien... Populations à forte identité confrontées à un univers hostile où règnent blizzard et tempêtes de neige, chasse à l’ours et au phoque, élevage du renne. Rêve ou cauchemar d’une nature démesurée, hors de nos critères occidentaux. Pendant près de cinq ans, de 1993 à 1998, l’auteur a vécu chez les Tchouktches dans la toundra de l’extrême Sibérie baignée par l’océan glacial Arctique, au nord, et l’océan Pacifique, à l’est. Éleveurs de rennes et chasseurs de mammifères, ce sont les gens, leur conception du monde, leur mode de pensée, la façon dont ils s’expriment, leur tradition orale, leur toute jeune littérature qui l’ont séduit et "attaché". Dans le présent "journal de bord", il a noté, de façon dépouillée, directe, et très précise, ses observations et réflexions. Par petites touches, on voit vivre une communauté avec ses mots, ses rites, ses rires et ses deuils. Un rare document ethnographique, personnel et universel.