CHRISTIN Pierre

France

25 avril 2006.
 
Pierre CHRISTIN

Pierre Christin est né en 1938 à Saint Mandé. Après des études à la Sorbonne et à l’Institut d’études politiques de Paris, Pierre Christin écrit en 1967 le premier épisode de la série de science-fiction Valerian pour son ami d’enfance Jean-Claude Mézières. C’est aussi l’année où il crée ce qui deviendra l’école de journalisme de Bordeaux et entreprend une thèse de doctorat sur le fait-divers. Il collabore au magazine Pilote, où il travaille avec les plus grands noms de la bande dessinée (Tardi, Boucq et bien d’autres), signant quelques-uns des classiques du genre comme Les Phalanges de l’Ordre noir et Partie de chasse avec Enki Bilal, La Demoiselle de la Légion d’honneur ou Agence Hardy avec Annie Goetzinger. Au total, plus de soixante albums explorant les genres les plus divers, du portrait psychologique au polar, en passant par le récit historique et la fiction politique. Grand voyageur, aussi bien autour du monde qu’autour de Paris, passionné par les mégapoles comme par les déserts, il écrit également des scénarios de films (Bunker Palace Hôtel), des romans (L’Or du zinc), des recueils de faits-divers (Cœurs sanglants) ainsi que de nombreux livres illustrés, notamment pour la collection “ Les correspondances de Pierre Christin ” (avec P. Lesueur, J. Ferrandez, J.-C. Denis, A. Lemoine, M. Cabanes, chez Dargaud).


Bibliographie :

Roman :

BD :

Résumé de Petits crimes contre les humanités :

Salles de cours fermées, sans clé, ou sans électricité, ou sans chaises, ou sans prof, ou sans étudiants, ou sans rien... Préfabriqués provisoires devenus définitifs, bibliothèques barricadées, ordinateurs détraqués, cafet’ pourrie, gazon rapé... On est sur le campus d’une modeste université de province, où la fac de lettres et sciences humaines devient soudain la cible d’e-mails aussi vengeurs qu’anonymes. Un vieux professeur émérite d’histoire de l’art en est la première victime. D’autres suivront.
Pour Simon, jeune agrégé employé sur un demi-poste d’assistant temporaire, des compétences jusqu’alors purement livresques vont devoir s’appliquer de façon pratique à un petit monde universitaire zébré par des stratégies contradictoires. Un legs somptueux de l’éminent défunt suscite en effet les convoitises des mandarins locaux, aussi bien que l’attention un peu trop soutenue des caciques du ministère de l’Éducation nationale.
Dans la lignée de D. Lodge et A. Lune, P Christin dépeint le milieu universitaire français tel qu’il est, avec un humour mêlé d’affection et de colère devant l’effarant délabrement de l’institution.