Sur la route de Colomb et Magellan - Idées reçues sur les grandes découvertes

Le Cavalier Bleu

27 mai 2019.
 

Longtemps réduites à celle du Nouveau Monde en 1492, les Grandes Découvertes furent beaucoup plus vastes et mobilisèrent non seulement l Espagne et le Portugal, mais aussi marins, savants, banquiers et missionnaires de toute l Europe. En moins de cent ans, le monde connu décupla, un océan et un continent furent découverts et, peu ou prou, l espace fini tel que nous le connaissons aujourd hui. Comme tous les grands événements, les mythes empiètent sur les faits. De l école de Sagres d Henri le Navigateur au tour du monde de Magellan, de l oeuf de Colomb aux bateaux en feu de Cortès et à la route des Indes de Vasco de Gama..., ce livre recense et analyse les idées reçues les plus répandues sur les Grandes Découvertes.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

Prisonniers des glaces. Les expéditions de Willem Barentsz et la découverte du Spitzberg

Chandeigne - 2018

Willem Barentsz est le navigateur hollandais le plus célèbre en son pays, mais sa figure reste peu connue en France. Pourtant, il fut l’un des premiers à tenter le passage du nord-est vers la Chine lors de trois voyages mémorables de 1594 à 1596. Lors du troisième, il redécouvrit l’archipel du Spitzberg, le Svalbard des Vikings, dont la connaissance s’était depuis perdue. Poursuivant plus à l’est, son navire fut pris par les glaces au nord de la Nouvelle-Zemble.

Les dix-sept marins, ignorant tout de la réalité de la nuit polaire, durent hiverner de longs mois dans une cabane qu’ils bâtirent, se nourrissant de renards et luttant chaque jour contre les ours affamés, le scorbut et le froid extrême. L’été venant, constatant que leur vaisseau était à jamais perdu, les hommes se résignèrent à regagner en chaloupe la Norvège. Lors de ce voyage de 2800 km sur une mer partiellement gelée, Barentsz trouva la mort, mais douze survivants revinrent à Amsterdam où le récit de leurs exploits fut imprimé et connut un immense succès en Europe avant de retomber dans l’oubli, jusqu’à ce qu’un navire retrouve la « cabane de survie » en 1871 et rapporte des centaines d’objets quotidiens, parfois très émouvants, que les hommes avaient laissés sur place.

Traduit par Xavier de Castro (pseudonyme de Michel Chandeigne)