EBODE Eugène

Cameroun

25 avril 2006.
 

Né en 1962 à Douala (Cameroun), Eugène Ebodé part en 1977 pour Bafoussam (à l’Ouest du Cameroun), puis Yaoundé avant de se rendre à N’djaména (Tchad). Juste avant les épreuves du Bac, les troubles politiques et militaires du Tchad contraignent le jeune Ebodé à rejoindre le Cameroun. Passionné de football, il fait des débuts remarqués dans le championnat de première division du Cameroun. Quelques mois plus tard, il est convoqué en équipe nationale junior pour les éliminatoires de la coupe du monde junior en Australie. La saison suivante, il signe à la " Dynamo de Douala ", club qui deviendra " la dynamite " dans son roman, Le briseur de jeu (Moreux, 2000). En 1982, il arrive en France, reprend les études tout en jouant dans un club amateur à Argenteuil. Diplômé de L’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-provence en 1988, il est rentré au CELSA et obtient l’année suivante le DESS en relations publiques. Puis il se lance dans une trilogie, parue chez Gallimard, dont le dernier volet, Silikani est paru en 2006.


Bibliographie :

Présentation de Tout sur mon maire :

Le journal de campagne d’un directeur de cabinet d’un maire, un an avant une échéance électorale, nous entraine au coeur d’un Clochermerle contemporain. La problématique : séduire, conserver et élargir son électorat est vieille comme le suffrage mais les exigences contemporaines obligent à des jeux d’alliance qui confinent à l’équilibrisme. La démocratie locale serait-elle à ce prix ?

Résumé de Silikani :

« Il y a de cela vingt ans, au moment de quitter ma terre natale, je fus pris d’une excitation et d’une tension où l’impatience de découvrir la France le disputait à l’angoisse de l’exil. J’avais une fiancée, Chilane, mais une autre jeune fille, Silikani, la joyeuse effrontée, hantait mes jours et mes nuits. Pour échapper aux dilemmes amoureux et aux appréhensions qui me submergeaient alors, la musique africaine fut l’un de mes exutoires les plus efficaces...
J’ai conservé de ces instants le souvenir de rythmes cadencés et apaisants. Ils ont été de formidables digues érigées contre les torrents de l’amertume. On ne danse pas quand on est amer, on s’assoit, on gémit et on pleure. Quand on quitte la vallée des larmes, on se lève et on marche. Quand on veut se sentir pleinement heureux, on esquisse un pas de danse. Le voici ! »