GONZALEZ-QUIJANO Yves

France

13 février 2014.
 
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Spécialisé dans l’étude du monde arabe à l’ère du numérique, Yves Gonzalez-Quijano est à la fois enseignant en littérature arabe moderne et contemporaine à l’université de Lyon II, et chercheur au GREMMO (Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient). Il s’intéresse notamment aux conséquences sociales et politiques de l’arrivée d’internet au Proche-Orient et a réalisé plusieurs études sur le sujet.

Depuis 2006, il propose sur un blog intitulé "Cultures et politiques arabes" une chronique hebdomadaire sur l’actualité culturelle au Proche-Orient et ce qu’elle révèle sur leurs sociétés.

En 2009, il co-dirige avec Tourya Guaaybess Les Arabes parlent aux Arabes ; l’ouvrage réunit dix-sept collaborations consacrées à l’émergence d’un "espace public" arabe et les possibilités ouvertes par les nouveaux médias.

Au lendemain du Printemps arabe, Yves Gonzalez-Quijano questionne la responsabilité des réseaux sociaux dans ces bouleversements politiques dans Arabités numériques (Actes Sud, 2012). L’ouvrage revient sur plusieurs décennies d’évolution des médias dans les sociétés arabes et confronte les avis des "cyberoptimistes" à ceux des "cyberpessimistes" à travers une analyse finement documentée.


Le blog de l’auteur :

Culture et politique arabes


Bibliographie :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

Arabités numériques

Actes Sud - 2012

Le printemps du web arabe

Qui sont ces jeunes gens et ces jeunes filles descendus dans les rues du monde arabe pour crier leur colère et leur soif de changement, armés de leur laptop et de leur seul courage ? Observateur attentif des mutations des sociétés arabes actuelles dont il tient depuis des années la chronique régulière sur son blog, Yves Gonzalez-Quijano revient sur les combats des militants qui ont inventé le cyberactivisme arabe, en Tunisie, à Bahreïn, en Égypte...

Faut-il faire de Facebook ou de Twitter la clé des bouleversements politiques ? Oui, disent les cyberoptimistes, pour qui l’inimaginable est advenu, grâce aux messages des réseaux sociaux et aux images des téléphones portables. Non, leur répondent des voix plus pessimistes, pour qui le pouvoir libérateur des nouvelles technologies est une hypothèse qui résiste mal à l’examen des faits– et aux dures réalités des lendemains de la révolution.

Avec ces “journées de légende”, une page de l’Histoire de la région se referme, conclut l’auteur. Mais c’est surtout un nouveau chapitre qui s’ouvre pour la jeunesse arabe : jetée sans crainte dans la “société en conversation” qu’a créée la Toile universelle, elle y forge son propre langage pour inventer une nouvelle manière d’être arabe, les “arabités numériques” de demain. 


Revue de presse