PARKES Nii Ayikwei

Royaume-Uni/Ghana

8 avril 2014.
 

Romancier, poète et adepte du spoken word, Nii Ayiwei Parkes partage sa vie entre Londres et Accra (Ghana). Il est l’auteur d’un premier roman très remarqué, Tail of the Blue Bird traduit en français sous le titre Notre quelque part en 2014. Ouvrage pour lequel l’écrivain a été finaliste du Commonwealth Prize et a reçu le prix français Mahogani qui récompense depuis 2012 les auteurs subsahariens ou afrodescendants.

Né en Angleterre en 1974, il a passé une grande partie de son enfance au Ghana. Une double culture qu’il entrelace dans son roman, à la fois dans la langue — académique et dialecte ghanéen, mais aussi dans les thèmes qui explorent aussi bien les traditions que les réalités sociales contemporaines, ou la voix de ces deux narrateurs, l’un chasseur, l’autre jeune scientifique fraîchement débarqué de Londres. Le panorama d’une Afrique en pleine mutation mis en mots par un poète hors pair.


Bibliographie :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Notre quelque part

Zulma - 2014

« Nous étions à notre quelque part quand ils sont arrivés. D’abord la fille avec ses yeux qui ne voulaient pas rester en place. Hmm, puisque tu es là, laisse-moi te raconter cette histoire avant qu’elle ne refroidisse. »
C’est Yao Poku, vieux chasseur à l’ironie décapante et grand amateur de vin de palme, qui nous parle. Un jour récent, une jeune femme rien moins que discrète, de passage au village, aperçoit un magnifique oiseau à tête bleue et le poursuit jusque dans la case d’un certain Kofi Atta. Ce qu’elle y découvre, dans l’épouvante, entraîne l’arrivée tonitruante de la police criminelle d’Accra, et bientôt celle de Kayo Odamtten, jeune médecin légiste tout juste rentré d’Angleterre. Renouant avec ses racines, ce quelque part longtemps refoulé, Kayo se met peu à peu à l’écoute d’Oduro, le féticheur du village, et de ses légendes étrangement éclairantes…
Porté à merveille par une traduction qui mêle français classique et langue populaire d’Afrique de l’Ouest, ce roman époustouflant nous laisse pantelants, heureux de la traversée d’un monde si singulier.

Traduit anglais (Ghana) par Sika Fakambi