THOMAS Nigel

Québec

22 avril 2014.
 
© Mémoire d’Encrier

La littérature est selon lui le laboratoire idéal pour explorer l’humanité et parler de la condition humaine. À partir de ses propres expériences, le poète et romancier canadien, qui a grandi dans les Caraïbes anglophones avant de s’installer à l’âge de 21 ans à Montréal - dans un univers blanc et francophone, explore les questions de l’identité et de l’immigration.
Son premier livre traduit en français, Des vies cassés, explore en treize nouvelles ce peuple d’immigrants, le plus souvent invisibles mais marqués par l’exclusion et la violence. Dans une langue hachée, parfois brutale et sans concession, ce formidable petit traité de l’exclusion met au grand jour ces hommes et ces femmes dont les rêves d’un avenir meilleur se trouvent éclatés, victimes d’injustice dans une société hypocrite peu accueillante pour ces Antillais anglophones.


Bibliographie :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Nouvelles

Des vies cassées

Mémoire d’Encrier - 2014

Tout un peuple d’immigrants invisibles croupissent à côté de leurs rêves. Manière différente de vivre et de voir l’exil quand on est anglophone noir dans un Montréal francophone blanc. Dans ces nouvelles, qui explorent l’identité, la migration et l’errance, H. Nigel Thomas rend vivants ces êtres reclus, dans une langue hachée, parfois brutale et sans concession. Entre les pays d’origine – Jamaïque, Barbade, Saint-Vincent, Grenade, Guyane anglaise, Aruba – et le pays d’accueil, se jouent tous les fantasmes. Récits, chroniques et portraits dévoilent ces visages marqués par la violence et l’exclusion. L’auteur révèle, à travers une mosaïque bariolée, une meute de solitudes : Côte-des-Neiges en noir et blanc.
Traduit de l’anglais par Alexie Doucet.