AG ASSARID Moussa

Mali

27 avril 2006.
 

De son enfance dans le désert, Moussa Ag Assarid a gardé le goût des voyages. Ce jeune homme, à la date de naissance incertaine, a décidé, il y a quelques années, de troquer les dromadaires de son enfance pour d’autres modes de déplacements. Son arrivée en France vers l’âge de 23 ans l’a tellement marqué qu’il a eu envie d’y replonger en consignant dans ce livre chacune de ses découvertes et de ses impressions. Souvent drôles et touchantes, ses anecdotes ne manquent pas de piquant quant au mode de vie dans lequel les Français sont inscrits. Lucide sur les travers de la société française qui va et veut toujours aller plus vite et qui crée des individus stressés, parfois peu chaleureux, Moussa Ag Assarid ne porte jamais de jugement hâtif ou déplacé. Il se contente de laisser parler sa sensibilité nomade, sa culture africaine, son art de vivre imprégné de désert.

Étudiant en gestion à l’Université de Montpellier-I dont il est membre du conseil d’administration, Moussa Ag Assarid est également pigiste pour RFI et France Culture. Durant son temps libre, il devient conteur dans les écoles et les bibliothèques, et acteur : il a joué dans la série télévisée Louis La Brocante.
Il préside l’association Ennor France qui œuvre pour la scolarisation des nomades et a créé l’Ecole des Sables, accueillant une cinquantaine d’enfants touaregs au bord du fleuve Niger (www.etoile-touareg.org).

https://agassarid.free.fr


Bibliographie :

Résumé de Y’a pas d’embouteillage dans le désert ! :

Moussa Ag Assarid a le voyage dans le sang. Né au nord du Mali vers 1975, de parents nomades, aîné d’une famille de treize enfants, le jeune Touareg part pour la France un jour de 1999, et troque les dromadaires de son enfance pour le TGV et le métro. Toujours en vadrouille, à la rencontre des autres, il raconte dans cet ouvrage sa découverte à la fois émerveillée et étonnée de la France, de sa nature, de ses habitants, de ses habitudes, de tout ce que nous ne voyons plus à force de le côtoyer, d’en user ou d’en abuser. Cocasses et attendrissantes (son lit d’hôtel si grand que tous les enfants de la tente auraient pu y dormir, le miracle de l’eau coulant des robinets, la magie des escalators et portes automatiques...), mais aussi plus lucides voire désabusées (le manque de temps, d’humanité et de chaleur des gens...), ses anecdotes et réflexions, constamment imprégnées de sa culture et de l’art de vivre du désert, sont, pour les Occidentaux que nous sommes, l’occasion de sourire de nous-mêmes et de méditer sur nos choix de vie.