FERDJOUKH Malika

France

8 mars 2015.
 

Auteur jeunesse connue aussi bien en France qu’à l’étranger, avec plus de vingt romans traduits dans une dizaine de langues à son actif, Malika Ferdjoukh sait mêler habilement l’intensité du thriller à une écriture pleine d’humour et de poésie. Cette grande dévoreuse de récits, à l’écran et sur papier, puise dans de multiples sources d’inspiration afin d’entraîner tour à tour ses lecteurs dans des films hollywoodiens en noir et blanc, des romans d’éducation façon Dickens ou encore des ambiances de polars pour enfants rappelant le Club des Cinq.

Née en Algérie en 1957, Malika Ferdjoukh grandit dans le quartier de la Goutte d’or, à Paris. C’est là qu’elle s’initie avec appétit à la littérature et au cinéma, sillonnant librairies et salles de projection jusqu’à l’obtention d’une maîtrise dans ces deux disciplines. Elle est tout d’abord institutrice, avant de se consacrer exclusivement à l’écriture de romans et de scénarii de séries télévisées.
Elle publie quelques œuvres pour adultes sous des pseudonymes, mais conserve son vrai nom pour ce qu’elle préfère : la littérature jeunesse. Selon elle, « écrire pour les adultes est beaucoup plus simple que pour les enfants. On peut se tourner vers son ego sans trop de heurts, former de jolies phrases, rester trois pages sur un bouton de porte. On ne se permet pas ce genre de satisfaction avec les enfants. Plus ils sont petits, plus il faut du talent pour parvenir à créer une émotion avec une seule phrase. » Ses œuvres lui ont valu de remporter de nombreux prix, dont le Prix Sorcières, le Prix du Roman Européen, le Prix Versele…
Membre de l’Association 813 (Association des Amis des Littératures Policières), elle écrit des polars où les enquêtes sont menées par des enfants et des adolescents débrouillards qui n’ont rien à envier aux adultes. Elle installe avec talent un suspens qui tient le lecteur en haleine, tout en développant finement des thématiques telles que l’exclusion sociale, les relations amoureuses, familiales et amicales…

Dans sa dernière œuvre Broadway Limited, T.1 Un diner avec Cary Grant (L’Ecole des Loisirs, 2015), Malika Ferdjoukh imagine la découverte de l’ « American way of life » par un jeune pianiste français, qui atterrit par erreur dans une pension pour jeunes filles à New York. Ce roman d’initiation entraine le lecteur au milieu du New York des années 50, et de son énergie palpable composée de jazz, de shows à Broadway, de baseball, mais aussi de ségrégation et des débuts de la « chasse aux sorcières » contre les communistes. Cet ouvrage sera suivi d’un deuxième tome intitulé La peur rouge.

 

 

Liens

  • Broadway Limited, T.1 Un diner avec Cary Grant (L’Ecole des Loisirs, 2015)
  • Le club de la pluie brave les tempêtes (L’Ecole des Loisirs, 2014)
  • Robin au fond des bois (Gallimard Jeunesse, 2014)
  • Le club de la pluie au pensionnat des mystères (L’Ecole des Loisirs, 2014)
  • La bobine d’Alfred (L’Ecole des Loisirs, 2013)
  • Chaque soir à 11 heures (Flammarion, 2011)
  • Trouville Palace (L’Ecole des Loisirs, 2010)
  • Robin dans les bois (Gallimard Jeunesse, 2010)
  • Aggie change de vie (L’Ecole des Loisirs, 2009)
  • Boum (L’Ecole des Loisirs, 2005)
  • Minuit-cinq (L’Ecole des Loisirs, 2002)
  • La fille d’en face (Bayard Jeunesse, 2002)
  • Sombres citrouilles (L’Ecole des Loisirs, 1999)
  • La fiancée du fantôme (L’Ecole des Loisirs, 1999)
  • Le mystère de Greenwood (Bayard Jeunesse, 1996)
  • Faux numéro (L’Ecole des Loisirs, 1996)
  • Rome, l’enfer (L’Ecole des Loisirs, 1995)
  • Les joues roses (L’Ecole des Loisirs, 1993)
  • Fais-moi peur (L’Ecole des Loisirs, 1993)
  • La fille d’en face (Bayard Jeunesse, 1992)
  • Comme sur des roulettes (Rageot, 1992)
  • Jules (Syros, 1991)
  • L’assassin de papa (Syros, 1989)
  • Embrouille à minuit (Syros, 1989)
  • Arthur et les filles (Syros, 1989)
 

DERNIER OUVRAGE

 
Littérature jeunesse

Broadway limited, volume 1 : Un dîner avec Cary Grant

L’Ecole des Loisirs - 2015

En 1948, suite à un malentendu sur son prénom, Jocelyn Brouillard, jeune français un peu coincé, intègre la pension de jeunes filles Giboulee, au coin de la 7e avenue à New York. Il y fait la connaissance des pensionnaires, six jeunes filles rêvant des planches de Broadway, et de Mrs Celeste et sa soeur Artemisia, qui dirigent l’endroit d’une main de fer.