D’ORMESSON Jean

France

20 avril 2007.
 
Jean D’ORMESSON

Jean d’Ormesson est né à Paris en 1925. Fils d’un ambassadeur du Front populaire et ami de Léon Blum, il est éduqué dans le respect des valeurs traditionnelles. Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de philosophie, il a été Secrétaire général du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’UNESCO et directeur du Figaro. Il reçoit le Grand prix du roman de l’Académie française pour "La Gloire de l’Empire" en 1971. Elu à l’Académie Française le 18 octobre 1973, succédant à Jules Romain. Éditorialiste et chroniqueur au Figaro, il dirigea ce journal de 1974 à 1977.
Les romans de Jean d’Ormesson se signalent par ce qu’ils échappent au genre romanesque. À côté de romans « classiques », ses écrits regardent vers l’autobiographie : Au revoir et merci, Du côté de chez Jean, sont des récits où il parle de lui-même, c’est-à-dire d’un homme face aux contraintes de la vie, toutes ces embûches qui voudraient nous priver du simple bonheur d’exister.
Une autre partie de son œuvre relève du fourre-tout philosophique. Le Rapport Gabriel, La Douane de mer, Presque rien sur presque tout sont des traités de vie.
Dans ses derniers livres, il explore d’autres voies (Casimir mène la Grande Vie), introduisant des personnages différents (Voyez comme on danse).

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Bibliographie :

Argumentaire d’Odeur du temps :

Le présent recueil est un choix parmi le millier de chroniques que Jean d’Ormesson publia dans le Figaro de 1969 à aujourd’hui. Billets d’humeur, réflexions sur un monde en mutation, lectures éclairées, ces textes toujours pleins d’esprit furent autant d’occasions de rendre hommage aux grands noms de la vie intellectuelle de la fin du XXe siècle et du début du XXIe.

Avec une jubilation communicative, Jean d’Ormesson y pro-clame son amour de la littérature, de l’art et de la vie. Il y parle de ses voyages, réels ou imaginaires, aux côtés de figures aussi diverses que le peintre Raphaël, l’empereur Frédéric II, le poète Charles Péguy ou le tennisman John McEnroe.

Tour à tour érudites, enthousiastes ou polémiques, ces chroni-ques séduisent par leur fraîcheur, surprennent par leur actualité. Vingt, trente après, elles continuent de nous transporter tout à la fois hors du temps et au cœur de notre temps. Autant qu’une autobiographie, elles dessinent le portrait de leur auteur.