Secrets de famille

Avec : DEON Michel, POIVRE D’ARVOR Olivier, POIVRE D’ARVOR Patrick, PULVAR Audrey, SUAREZ Karla

10 novembre 2012.
 
 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Un homme en fuite

Robert Laffont - 2015

Après la publication de son livre de souvenirs, Seules les traces font rêver, chez Robert Laffont en 2013, Patrick Poivre d’Arvor renoue avec le genre romanesque qui lui a valu ses plus grands succès.

« Toute sa vie désormais, Aurélien savait qu’il aurait à lutter contre la nuit, devenue son ennemie. Chaque fois c’était le même réveil brutal, en sueur, à trois heures du matin. Le même vide poisseux, oppressant. Dans les premiers temps, il avait tenté de se rendormir, mais n’y était jamais arrivé. Lorsqu’il ne pouvait faire autrement, de guerre lasse, que de rouvrir les yeux et de fixer le plafond, le regard de l’enfant l’attendait. »
Aurélien Desmaroux est un chirurgien renommé de l’hôpital de Tours. Sa spécialité : les malformations cardiaques chez les enfants. Un matin, il perd connaissance pendant une opération qui tourne mal. On découvre assez vite qu’il était sous l’emprise de l’alcool. Écrasé de honte, il se terre chez lui. Sa clinique le révoque, l’ordre des médecins le poursuit, le grand-père de l’enfant veut se venger.
Aurélien Desmaroux prend peur et s’enfuit. Il devient une sorte de paria à ses yeux comme à ceux de ses semblables. Errant d’une ville à l’autre, il se réfugie dans l’alcool et traverse une longue période de solitude. Son drame devient le révélateur implacable de tous les faux-semblants sur lesquels était fondée sa vie personnelle. Jusqu’à sa rencontre avec un petit autiste... De la guérison de cet enfant dépendra sa propre rédemption.
Dans ce roman à l’atmosphère simenonienne, Patrick Poivre d’Arvor fait le portrait pudique et sensible d’un homme confronté à une épreuve de vérité qui va bouleverser son existence et le révéler à lui-même.

 

DERNIER OUVRAGE

 

La Havane année zéro

Métailié - 2012

Cuba, 1993. C’est la crise, on ne trouve plus grand-chose à manger, et faute de carburant tout le monde roule à vélo. Julia, la narratrice, est une jeune prof de maths, qui enseigne dans un lycée technologique. Elle navigue entre trois hommes, trois histoires, toutes différentes, et qui vont se retrouver curieusement mêlées. Euclides, son ancien prof de faculté, ex-amant, est brisé par l’exil de ses enfants. Angel est un bel amoureux qui en outre dispose d’un appartement dans le quartier du Vedado, en plein centre-ville – un luxe rare à l’époque. Leonardo est un écrivain à lunettes, grand amateur de rhum et affabulateur de première.
Tous ces personnages sont fascinés par l’histoire d’un certain Antonio Meucci, un Italien émigré à La Havane qui aurait inventé le téléphone avant Graham Bell. Tous souhaitent récupérer le document original qui permettrait de prouver définitivement l’antériorité de l’invention de Meucci sur celle de Bell. Mais surtout, et c’est le plus important : tous mentent, par jeu, par intérêt, par ennui. Coincée entre les trois hommes, la narratrice cherche à démêler le vrai du faux, tout en pratiquant la survie active et quotidienne dans un pays au bord du gouffre.
Dans cette histoire racontée comme une énigme mathématique, Karla Suárez met en scène avec brio une société épuisée, à court de vivres et de rêves, où chacun s’efforce cependant de garder intact tout ce qui peut rendre la vie supportable - l’amour, l’amitié, l’avenir.

Traduit de l’espagnol par françois Gaudry

Revue de presse

Coup de cœur : « (…) Le fil rouge (ou le prétexte) est une enquête sur un Italien qui aurait inventé le téléphone à La Havane, juste avant Graham Bell. Mais le roman, touffu, dense étourdissant, vaut pour la cruelle peinture sociale de ces années-là, de la main de la narratrice, professeur de maths. » T.C. Le figaro littéraire.

« Dans cet Au nom de la rose sauce cubaine construit comme une énigme mathématique, Karla Suarez insuffle l’énergie de la survie, l’humour, l’envie de rêver, de faire l’amour, dans la lignée des chefs-d’œuvre nés du manque, du désastre. » Emmanuelle de Boysson, Marie Claire.

Coup de cœur : « Une véritable leçon de vie, sur le fait de chercher le meilleur de chaque situation, que le pire n’est pas éternel et qu’un jour où l’autre tout s’arrange, que la vie est une question de choix et comme dirait Julia de « point de bifurcation ». Une fois de plus un petit bijou et un très bon moment de lecture » Anne-Sophie, Librairie Mis en page.

« Karla Suárez dresse le portrait d’une Havane troublante en cette année de disette, ravagée par le désespoir. Avec ses personnages énigmatiques et ses hypothèses historiques, elle nous tient en haleine avec cette enquête pleine de rebondissements. » Betty Trouillet, Les incorruptibles.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Deux étés par an

Stock - 2024

Un homme et un oiseau étaient-ils faits pour se rencontrer ? Surtout si l’homme est un ancien ambassadeur des Pôles, qui fête ses 90 ans, et l’oiseau, disons plutôt, le couple d’oiseaux, deux sternes arctiques inséparables du nom de Jet et Lily.

En 2048, bien des espèces, des pans entiers de notre géographie, ont hélas disparu de la planète, les brasiers enflamment l’Europe et font fuir de nouveaux migrants qui nous ressemblent. Le traité qui protège le statut particulier de l’immense réservoir d’eau douce qu’est l’Antarctique, doit être renégocié. L’urgence est absolue !

C’est alors que notre Ambassadeur, gageons que ce récit documenté est aussi une fable, décide d’affronter ce qui sera sa dernière mission : relier les deux points les plus extrêmes du globe terrestre, depuis le Groenland jusqu’au pôle sud, sur une ligne aérienne que seules les deux sternes connaissent par cœur, un tracé de glace et de haute mer, à la recherche migratoire de la lumière, de crevettes, de krill, et surtout de deux étés par an. Son Excellence va voler en leur compagnie. Pourquoi pas !

Chemin faisant, l’auteur à la manière des fabulistes, nous montre l’état de notre pauvre planète, sans jamais céder à la tentation de l’apocalypse, mais sur les ailes de Jet et de Lily, par leurs yeux émerveillés et parfois paniqués, il nous montre aussi toute la beauté du monde. S’y joindront, en une arche de Noé multicolore, un vautour géant, des perroquets au front bleu, une baleine dernière de son espèce, Amal la fille adoptive de notre Excellence, et bien des peuples du monde, aussi divers et menacés que les espèces animales.


 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Libres comme Elles

La Martinière - 2015

Audrey Pulvar brosse le portrait d’une vingtaine de femmes aux destins exceptionnels qui ont fait des choix artistiques, littéraires, politiques ou personnels allant à l’encontre de leur époque et des conventions sociales. Intellectuelles, auteures, artistes, toutes ont défrayé la chronique et provoqué les foudres des bien-pensants. De George Sand à Marylin Monroe, en passant par Toni Morrison, ces scandaleuses se sont avérées, avec l’évolution des mœurs, de véritables pionnières. En prenant le risque de s’affranchir de leur temps, elles ont écrit l’histoire et contribué à la défense des libertés.
Un carnet intime de leurs combats et de leurs rêves pour une Histoire de l’émancipation féminine.