Elle est apparue un matin dans l’ascenseur. On a monté cent quinze étages en silence. Puis elle est entrée dans l’école, comme moi. Pendant la récréation, elle est restée dans la classe. Moi, penché au parapet de la terrasse de verre, je me répétais : « Ne tombe pas, ne tombe pas, ne tombe pas ». J’avais peur de tomber amoureux. À l’heure du déjeuner, elle est partie et n’a jamais remis les pieds au collège. Il fallait que je la retrouve.

Quand une histoire d’amour se fait combat écologique... Une réflexion sur l’environnement et l’avenir de la planète, où l’on retrouve toute la poésie de Timothée de Fombelle.

Prix du Festival du livre jeunesse d’Annemasse.

Revue de presse

« Le propos vaut le détour. Le récit est intéressant. Une jeune fille, Céleste, est l’incarnation de notre planète en mauvaise santé. Retour au paganisme ou au polythéisme anthropomorphe (Céleste = Gaia), l’esprit de la Terre (Céleste = le ciel) s’exprime à travers le corps de l’être aimé. Il faut donc soigner et sauver la planète comme on le ferait d’un proche auquel on tient par-dessus tout. » ActuSF

« Ce court roman de science-fiction tisse une vibrante histoire d’amour avec le thème de l’environnement en filigrane. L’intrigue, soutenue par un bon suspense, est campée dans un monde futuriste décrit avec imagination. Présenté sous la forme d’un journal personnel écrit par l’adolescent, le récit transmet habilement la sensibilité du personnage, qui contraste avec le monde froid et inhumain dans lequel il évolue. À la fois sensible et original, il offre une fin touchante d’espoir qui suscite la réflexion sur le rôle à jouer pour sauvegarder la planète. » Livres Ouverts