MALVAR Anibal

Espagne

21 avril 2015.
 

Dévoiler la misère humaine et décrire avec réalisme la société espagnole constituent les objectifs principaux du journaliste Aníbal Malvar. Dans son premier thriller La Ballade des misérables, livre dur mais réaliste, il allie son talent de conteur à sa légitimité de journaliste pour offrir une radiographie de la perversion des Hommes.

Né en 1964 en Galice, Aníbal Malvar écrit en galicien et en Castillan. Journaliste, il se spécialise dans le trafic de drogue et traite dans ses articles de l’ETA, de la mafia et de l’immigration, des thèmes que l’on retrouve dans son ouvrage. L’univers dans lequel il évolue ne manque pas de sujets pour nourrir son imagination. Dans La Ballade des misérables il construit son intrigue en jouant avec les codes du polar et les stéréotypes sur la police et les gitans. Sans angélisme ni misérabilisme, Aníbal Malvar donne la parole à la communauté gitane, peu présente dans la littérature actuelle et dresse un portrait saisissant et nimbé de mystère de Madrid. Un roman étonnant dans lequel il joue avec les points de vue, donne voix à des objets, voire même à des animaux, témoins de la réalité sociale.


Bibliographie

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

La Ballade des misérables

Asphalte - 2014

Madrid, de nos jours. Des enfants gitans disparaissent, sans que les autorités s’en émeuvent. Puis c’est le tour de la petite-fille de Perro, patriarche du Poblao, bidonville en marge de la ville. Hors de lui, le vieil homme abat un innocent qu’il pensait coupable, ce qui aboutit à l’ouverture d’une enquête. Ou plutôt de deux.
Côté gadjo, c’est l’inspecteur O’Hara qui est sur le coup, accompagné de son perroquet et précédé de sa sale réputation. Il est aidé dans sa tâche par Ximena, jeune fille de bonne famille devenue journaliste idéaliste.
Côté gitan, c’est le ténébreux Tirao qui est chargé de l’investigation par Perro lui-même. Mais le passé de cet ancien toxicomane va bientôt le rattraper...
La Ballade des misérables est un roman choral d’une ironie mordante et d’une poésie sombre, aux accents hugoliens, qui nous plonge dans une Madrid méconnue et baroque.


Revue de presse