Le Fils

Albin Michel

12 mars 2015.
 

Vaste fresque de l’Amérique de 1850 à nos jours, Le Fils de Philipp Meyer, finaliste du prestigieux prix Pulitzer 2014, est porté par trois personnages, trois générations d’une famille texane, les McCullough, dont les voix successives tissent la trame de ce roman exceptionnel.
Eli, enlevé par les Comanches à l’âge de onze ans, va passer parmi eux trois années qui marqueront sa vie. Revenu parmi les Blancs, il prend part à la conquête de l’Ouest avant de s’engager dans la guerre de Sécession et de bâtir un empire, devenant, sous le nom de « Colonel », un personnage de légende.
À la fois écrasé par son père et révolté par l’ambition dévastatrice de ce tyran autoritaire et cynique, son fils Peter profitera de la révolution mexicaine pour faire un choix qui bouleversera son destin et celui des siens.
Ambitieuse et sans scrupules, Jeanne-Anne, petite-fille de Peter, se retrouvera à la tête d’une des plus grosses fortunes du pays, prête à parachever l’oeuvre de son arrière-grand-père.
Il est difficile de résumer un tel livre. Porté par un souffle hors du commun, Le Fils est à la fois une réflexion sur la condition humaine et le sens de l’Histoire, et une exploration fascinante de la part d’ombre du rêve américain.
« Meyer est un impressionnant et remarquable conteur, de ceux qui vous font tourner les pages sans même que vous vous en rendiez compte. » Richard Ford

Traduit de l’anglais par Sarah Gurcel


Revue de presse

Meyer instille un poison violent dans les clichés (le mythe du « lonesome cowboy », le culte de la réussite, la victoire des bons sur les méchants), met en relief l’instinct guerrier de l’homme, qui génération après génération, s’adonne au vol, au meurtre et à l’autodestruction. Conteur magistral, l’écrivain est surtout un moraliste.
https://www.lesechos.fr/25/08/2014/LesEchos/21756-031-ECH_le---wild-west-show---de-philipp-meyer.htm#8fu1EMZJwzFso5IR.99

L’objectif de Meyer n’est pas ici de condamner cette violence, de prendre le parti des uns ou des autres ou de relire l’histoire avec notre bonne conscience de citoyens du 21e siècle, mais bien de donner à voir et à ressentir la dimension profondément romanesque d’une époque centrale dans l’histoire de son pays. Il le fait avec brio, dans un western cruel et flamboyant, qui déconstruit le mythe de la conquête de l’ouest imposé par Hollywood pour ancrer son récit dans une époque qu’il saisit avec subtilité, sans que ni rien ni personne ne soit jamais tout noir ou tout blanc.
https://toutelaculture.com/livres/fictions/le-fils-de-philipp-meyer-magnifique-portrait-dune-amerique-disparue/

https://www.franceinter.fr/emission-lhumeur-vagabonde-philipp-meyer

 

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Le Fils

Albin Michel - 2014

Vaste fresque de l’Amérique de 1850 à nos jours, Le Fils de Philipp Meyer, finaliste du prestigieux prix Pulitzer 2014, est porté par trois personnages, trois générations d’une famille texane, les McCullough, dont les voix successives tissent la trame de ce roman exceptionnel.
Eli, enlevé par les Comanches à l’âge de onze ans, va passer parmi eux trois années qui marqueront sa vie. Revenu parmi les Blancs, il prend part à la conquête de l’Ouest avant de s’engager dans la guerre de Sécession et de bâtir un empire, devenant, sous le nom de « Colonel », un personnage de légende.
À la fois écrasé par son père et révolté par l’ambition dévastatrice de ce tyran autoritaire et cynique, son fils Peter profitera de la révolution mexicaine pour faire un choix qui bouleversera son destin et celui des siens.
Ambitieuse et sans scrupules, Jeanne-Anne, petite-fille de Peter, se retrouvera à la tête d’une des plus grosses fortunes du pays, prête à parachever l’oeuvre de son arrière-grand-père.
Il est difficile de résumer un tel livre. Porté par un souffle hors du commun, Le Fils est à la fois une réflexion sur la condition humaine et le sens de l’Histoire, et une exploration fascinante de la part d’ombre du rêve américain.
« Meyer est un impressionnant et remarquable conteur, de ceux qui vous font tourner les pages sans même que vous vous en rendiez compte. » Richard Ford

Traduit de l’anglais par Sarah Gurcel


Revue de presse

Meyer instille un poison violent dans les clichés (le mythe du « lonesome cowboy », le culte de la réussite, la victoire des bons sur les méchants), met en relief l’instinct guerrier de l’homme, qui génération après génération, s’adonne au vol, au meurtre et à l’autodestruction. Conteur magistral, l’écrivain est surtout un moraliste.
https://www.lesechos.fr/25/08/2014/LesEchos/21756-031-ECH_le---wild-west-show---de-philipp-meyer.htm#8fu1EMZJwzFso5IR.99

L’objectif de Meyer n’est pas ici de condamner cette violence, de prendre le parti des uns ou des autres ou de relire l’histoire avec notre bonne conscience de citoyens du 21e siècle, mais bien de donner à voir et à ressentir la dimension profondément romanesque d’une époque centrale dans l’histoire de son pays. Il le fait avec brio, dans un western cruel et flamboyant, qui déconstruit le mythe de la conquête de l’ouest imposé par Hollywood pour ancrer son récit dans une époque qu’il saisit avec subtilité, sans que ni rien ni personne ne soit jamais tout noir ou tout blanc.
https://toutelaculture.com/livres/fictions/le-fils-de-philipp-meyer-magnifique-portrait-dune-amerique-disparue/

https://www.franceinter.fr/emission-lhumeur-vagabonde-philipp-meyer