DE SEDOUY Alain

12 mai 2015.
 

Alain de Sédouy, né en 1929, est journaliste, réalisateur, scénariste et producteur de télévision français.

Grand reporter, envoyé spécial permanent en Algérie et chef du Service Politique de « Paris Presse l’Intransigeant » à la fin des années 50, il devient producteur à l’ORTF des magazines, avant de co-produire un film réalisé par Marcel Ophuls avec André Harris « Le chagrin et la pitié » en 1969. De 1969 à 1981, il sera directeur Général de EDIVISION, puis directeur Général des Editions RAMSAY en 1982, conseiller d’André ROUSSELET pour la création de CANAL + en 1983 tout en produisant à TF1 des samedis après-midi sous le titre de « Pour changer », se composant de « Aller simple » avec Pascal Breton, magazine de tourisme, « Mégahertz » émission de variétés rock avec Alain Maneval, « Etoiles et Toiles » magazine cinéma avec Frédéric Mittérand, puis d’un magazine de société avec Alain Denver. De 1983 à 1990, Alain De Sédouy sera directeur Général de ESPACES AUDIO VISUELS puis de 1991 à 2000 il sera producteur associé à GMT PRODUCTIONS.
Directeur de production à « ADS PRODUCTIONS », il est auteur, réalisateur, co-auteur ou producteur de près de 1000 h de documentaires.

Filmographie

LONGS METRAGES DOCUMENTAIRES

Co-auteur et coréalisateur avec André Harris, des longs métrages documentaires :

OUVRAGES EDITES

Indomptable Hongrie avec André Harris : : Voyage à l’intérieur du Parti Communiste / Les Patrons / Qui n’est pas de droite ? Ed. du Seuil /
Juif et Français Ed. Grasset / Les voix de la France avec Pierre Bouteiller Ed. Calmann-Lévy / De quoi souffrez-vous, Docteur ? Ed. Olivier Orban

 

DERNIER OUVRAGE

 

littérature, pas la guerre

- 2010

Et si la littérature offrait aujourd’hui plus de perspectives que l’action politique ? C’est en tout cas le pari de l’écrivain Boualem Sansal. Tous ses livres, du "Serment des barbares", le seul à avoir eu droit de cité dans son pays, au plus récent, et le plus polémique, "Le Village de l’Allemand" tracent le parcours d’un intellectuel engagé. Et cela au meilleur sens du terme. Echappant à toute idéologie ou "mythe organisateur", Boualem Sansal se place dans une logique de lutte contre tout ce qui est vécu par son peuple comme une situation d’oppression. Et ses livres, comme son portrait filmé, sont étroitement liés au vécu d’une génération sacrifiée : celle des "enfants maudits de l’indépendance", écartelée entre fatalisme et nihilisme, où chacun a sacrifié les rêves de sa jeunesse et qui cherche désespérément à exister. De la première guerre d’Algérie contre le "colonisateur", à la seconde guerre, civile cette fois, les livres de Boualem Sansal décrivent la quête d’une identité qui reste introuvable.