Trafiquants d’hommes

Avec Andrea Di Nicola et Giampaolo Musumeci

4 juin 2015.
 


Avec Andrea Di Nicola et Giampaolo Musumeci, une rencontre animée par Florence Bouchy

 

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Trafiquants d’hommes

Liana Lévi - 2015

En provenance d’Afrique, d’Asie ou d’Europe centrale, de plus en plus d’hommes et de femmes fuyant la misère et les guerres empruntent des chemins périlleux pour rejoindre l’espace Schengen. La littérature, le cinéma et la télévision se sont penchés sur les odyssées de ces migrants, mais personnes n’avait encore enquêté de manière approfondie sur le système qui organise leurs voyages. Qui procure les papiers, vrais ou falsifiés ? Qui recrute les passeurs, conducteurs de camions, capitaines de bateaux ? Qui aide à franchir les contrôle douaniers, à contourner les lois sur l’immigration dans le pays d’arrivée ? Pour les clandestins qui, au prix de bien des sacrifices, sont parvenue à réunir quelques milliers d’euros, la prestation se limite au passage d’une frontière, à la traversée d’une mer, d’un fleuve, d’un bois. A ceux qui en ont les moyens, on fournit le “package de luxe” : vrai visa, billet d’avion - pourquoi pas en première -, accueil personnalisé à l’arrivée. Au sommet de la pyramide, de véritable hommes d’affaires règnent sur ce business tentaculaire et très rentable, puisqu’il génère des profits pratiquement équivalents à ceux du trafic de la drogue. Des profits blanchis dans le commerce ou lis à l’abris dans des banques ou des paradis fiscaux.
Pour en quêter sur cette nouvelle entreprise de traite humaine, Andrea Di Nicol et Giampaolo Musumeci ont parcouru les principaux itinéraires de l’immigration, interrogé des dizaines de trafiquants, de magistrats, de policiers, d’immigrants… Leurs témoignages dressent un tableau glaçant de “l’agence de voyages la plus impitoyable du monde”.

Traduit de l’italien par Samuel Sfez.


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Trafiquants d’hommes

Liana Levi - 2015

En provenance d’Afrique, d’Asie ou d’Europe centrale, de plus en plus d’hommes et de femmes fuyant la misère et les guerres empruntent des chemins périlleux pour rejoindre l’espace Schengen. La littérature, le cinéma et la télévision se sont penchés sur les odyssées de ces migrants, mais personnes n’avait encore enquêté de manière approfondie sur le système qui organise leurs voyages. Qui procure les papiers, vrais ou falsifiés ? Qui recrute les passeurs, conducteurs de camions, capitaines de bateaux ? Qui aide à franchir les contrôle douaniers, à contourner les lois sur l’immigration dans le pays d’arrivée ? Pour les clandestins qui, au prix de bien des sacrifices, sont parvenue à réunir quelques milliers d’euros, la prestation se limite au passage d’une frontière, à la traversée d’une mer, d’un fleuve, d’un bois. A ceux qui en ont les moyens, on fournit le “package de luxe” : vrai visa, billet d’avion - pourquoi pas en première -, accueil personnalisé à l’arrivée. Au sommet de la pyramide, de véritable hommes d’affaires règnent sur ce business tentaculaire et très rentable, puisqu’il génère des profits pratiquement équivalents à ceux du trafic de la drogue. Des profits blanchis dans le commerce ou lis à l’abris dans des banques ou des paradis fiscaux.
Pour en quêter sur cette nouvelle entreprise de traite humaine, Andrea Di Nicol et Giampaolo Musumeci ont parcouru les principaux itinéraires de l’immigration, interrogé des dizaines de trafiquants, de magistrats, de policiers, d’immigrants… Leurs témoignages dressent un tableau glaçant de “l’agence de voyages la plus impitoyable du monde”.

Traduit de l’italien par Samuel Sfed


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