Saint-Malo, Barcelone et Marseille en fiction

Avec Anthony Doerr, Dominique Manotti et Victor Del Árbol

4 juin 2015.
 


Avec Anthony Doerr, Dominique Manotti et Victor Del Árbol, une rencontre animée par Dominique Chevallier

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Albin Michel - 2015

Prix Pulitzer 2015. Il présentera son livre en avant-première à Saint-Malo !

Marie-Laure Le Blanc est fille unique et vit avec son père près du Muséum d’histoire naturelle de Paris où il travaille. La petite fille perd progressivement la vue jusqu’à devenir totalement aveugle à l’âge de six ans, et son père crée alors pour elle une maquette reconstituant fidèlement leur quartier pour l’aider à s’orienter et à se déplacer dans la ville. Six ans plus tard, l’Occupation nazie les pousse à trouver refuge à Saint-Malo chez l’oncle du père de Marie-Laure, un excentrique profondément marqué par son expérience de la Première Guerre mondiale, qui vit désormais reclus dans sa maison en bord de mer. Pour éviter que les Allemands ne s’en emparent, le Muséum leur a confié un joyau rare, la copie d’un diamant ayant appartenu à la famille royale de France dont ils ignorent qu’il s’agit en réalité de l’original.
Loin de là, en Allemagne, un orphelin prénommé Werner grandit dans un pensionnat destiné à accueillir les enfants des mineurs décédés dans les puits de la région. Curieux et intelligent, il se passionne pour la science et la mécanique et apprend rapidement à réparer les machines qui lui tombent sous la main. Un talent rare repéré par les Jeunesses hitlériennes où il se trouve enrôlé. Prenant conscience des fins auxquelles est utilisée son intelligence, il est sanctionné, devenant simple soldat dans la Wehrmacht et traversant la guerre jusqu’à son arrivée en France en 1944, où son chemin croisera celui de Marie-Laure alors que Saint-Malo est incendiée et pilonnée par les bombes.
Entrecroisant avec une maîtrise éblouissante les destins de ces deux enfants, Anthony Doerr offre un magnifique roman, soigneusement documenté et profondément émouvant.


Revue de presse

« Un roman d’une beauté envoûtante. »
https://www.nytimes.com/2014/05/11/books/review/all-the-light-we-cannot-see-by-anthony-doerr.html?_r=0 The New York Times

« Un roman magnifiquement écrit, une histoire captivante. Toutes les pièces de cette histoire ont leur importance et s’assemblent finalement en un puzzle qui révèle un véritable trésor. »
The Washington Post

« Un roman magnifique, émouvant et étonnamment joyeux. Prodigieux ! »
The Seattle Times

« Étonnant et résolument captivant, le nouveau roman d’Anthony Doerr nous entraîne vers la lumière en faisant revivre les nuits les plus sombres de l’Histoire. »
Entertainment Weekly

« Anthony Doerr évoque un large éventail de thèmes passionnants dans ce roman singulièrement saisissant. » The Boston Globe

« Dans ce roman sublime et aussi captivant qu’un thriller, Anthony Doerr évoque la grâce cachée et la lumière invisible à nos yeux qui surgit parfois dans les moments les plus sombres. »
San Francisco Chronicle

« Un roman ambitieux, magnifique et véritablement majestueux. »
Los Angeles Times

« Une réflexion profonde et passionnante sur le destin, le libre arbitre, et la façon dont, en temps de guerre, les choix les plus simples peuvent être lourds de conséquences. »
The New Yorker

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Or Noir

Gallimard - 2015

Marseille, 1973. Le commissaire Daquin, 27 ans à peine, prend son premier poste au commissariat de l’Évêché. Il découvre une ville ensanglantée par les règlements de compte qui accompagnent la liquidation de la French Connection, des services de police en guerre larvée les uns contre les autres, et la prolifération de réseaux semi-clandestins comme le SAC ou la franc-maçonnerie.
Il enquête sur l’assassinat d’un ancien caïd de la drogue et de son associé, un vétérant des services secrets, tous les deux reconvertis dans les affaires ; assiste à la naissance mouvementée d’un nouveau marché des produits pétroliers, à l’ascension fulgurante des traders assoiffés d’argent frais qui le mettent en œuvre ; et constate que les requins les plus dangereux ne sont pas ceux que l’on croit.


 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Toutes les vagues de l’océan

Actes Sud - 2015

Gonzalo Gil reçoit un message qui bouleverse son existence : sa soeur, de qui il est sans nouvelles depuis de nombreuses années, a mis fin à ses jours dans des circonstances tragiques. Et la police la soupçonne d’avoir auparavant assassiné un mafieux russe pour venger la mort de son jeune fils. Ce qui ne semble alors qu’ un sombre règlement de comptes ouvre une voie tortueuse sur les secrets de l’histoire familiale et de la figure mythique du père, nimbée de non-dits et de silences.
Cet homme idéaliste, parti servir la révolution dans la Russie stalinienne, a connu dans l’enfer de Nazino l’incarnation du mal absolu, avec l’implacable Igor, et de l’amour fou avec l’incandescente Irina. La violence des sentiments qui se font jour dans cette maudite “île aux cannibales” marque à jamais le destin des trois protagonistes et celui de leurs descendants. Révolution communiste, guerre civile espagnole, Seconde Guerre mondiale, c’est toujours du côté de la résistance, de la probité, de l’abnégation que ce parangon de vertu, mort à la fleur de l’âge, a traversé le siècle dernier. Sur fond de pression immobilière et de mafia russe, l’enquête qui s’ouvre aujourd’hui à Barcelone rebat les cartes du passé. La chance tant attendue, pour Gonzalo, d’ébranler la statue du commandeur, de connaître l’homme pour pouvoir enfin aimer le père.
Toutes les vagues de l’océan déferlent dans cette admirable fresque d’un xxe siècle dantesque porteur de toutes les utopies et de toutes les abjections humaines.

Traduit de l’espagnol par Claude Belton


Revue de presse

Víctor Del Arbol est aussi cette Matriochka, magnifique architecte qui tient les pièces du puzzle, place quel­ques scènes d’une grande puissance symbolique, sans jamais oublier la force charnelle. Au fil des six cents pages extrêmement denses, de cette navigation entre le passé et le présent, l’écrivain ne néglige jamais ses personnages, ni son lecteur, qu’il sollicite en permanence, lui demandant de reconstruire avec lui le visage de la passion et de la douleur, l’idéalisme des uns et l’utopie des autres.
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