En des mers inconnues

Avec François Bellec, Dominique Le Brun, Sylvain Savoia, Chanouga et Max Guérout

8 juin 2015.
 


Avec François Bellec, Dominique Le Brun, Sylvain Savoia, Chanouga et Max Guérout, une rencontre animée par Willy Persello

 

DERNIER OUVRAGE

 
Beaux livres

Histoire universelle de la navigation : Tome 2, Des étoiles aux astres nouveaux

Jean-Pierre de Monza - 2017

Prenant le relais des conquérants portugais, les nations du nord de l’Europe s’engouffrèrent à leur tour sur la route des Indes pour y bâtir, grâce à leurs puissantes compagnies, les bases du capitalisme moderne. D’autres arpenteurs sillonnaient des océans de plus en plus lointains et gagnaient parfois la gloire en laissant leur nom à une terre, un détroit, une péninsule. Dans leur sillage se profilaient déjà les navigateurs scientifiques du XVIIIe siècle. Certains, comme Bougainville, crurent trouver à l’autre bout du monde le paradis sur Terre. Cook, Lapérouse et tant d’autres y connurent leur enfer, entrant à jamais dans les encyclopédies au siècle même qui les inventa. La plupart contribuèrent avec modestie à l’inventaire des peuples, des sciences naturelles et de la géographie. Dans les ateliers des villes européennes, stimulés par le Longitude Act de 1714, des chasseurs de prime tentaient de vaincre l’insupportable problème de la longitude. Hommage aux calculs des savants et astronomes, aux savoir-faire des mécaniciens et instrumentistes, aux horlogers, enfin, qui, tentant de domestiquer le temps, inventèrent le chronomètre... et la longitude fut ! Anglais et Français, si souvent ennemis sur les mers, s’associèrent dans ces nouvelles sciences. Les navigateurs peaufinèrent l’image du monde avec la complicité des hydrographes et des cartographes, puis des météorologistes et des océanographes. Les découvertes majeures du XIXe siècle - électricité, radiotélégraphie - amenèrent des inventions qui rendirent chaque jour plus sûr le métier de marin jusqu’à l’avènement de l’informatique et des satellites. Ce second tome de l’Histoire universelle de la navigation clôt deux millénaires de courage, d’utopie, d’obstination et d’intelligence. C’est à la fois le souffle d’une épopée humaine et la rigueur d’une aventure scientifique qui sont ici contés avec brio et portés par une remarquable iconographie, déjà garants du succès du premier tome de cette somme magistrale. Le parcours de François Bellec est atypique. Contre-amiral, il est aussi Peintre officiel de la Marine, sociétaire et président d’honneur de la Société nationale des beaux-arts. Il a dirigé le Musée national de la Marine de 1980 à 1997. Il est membre et ancien président de l’Académie de marine, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, de l’Académie de marine portugaise, et vice-président de la Société de géographie. Consultant pour l’histoire et expert de la Commission nationale des monuments historiques pour le patrimoine maritime, il a reçu en 2013 le grand prix des Sciences de la mer Albert 1er de Monaco, et l’année dernière la médaille navale Vasco de Gama pour services rendus à l’histoire navale du Portugal. Il a collaboré à une trentaine d’ouvrages et d’encyclopédies, et il a publié une vingtaine de livres sur l’histoire des hommes et de la mer, dont trois romans. II appartient au groupe des Ecrivains de Marine fondé par Jean-François Deniau.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

Bougainville, histoire secrète d’un tour du monde

Omnibus - 2019

La véritable histoire de la première circumnavigation à but exclusivement scientifique, celle du tour du monde de Bougainvile, à travers une documentation d’époque en partie inédite.

Le voyage de Bougainville, de 1766 à 1769, constitue la première circumnavigation jamais réalisée dans un but uniquement scientifique. Une entreprise dont l’organisation doit à la personnalité exceptionnelle de Bougainville, qui, dès son adolescence, s’est découvert une vocation d’explorateur. Jeune officier, il se porte volontaire pour combattre au Canada, où il côtoie, fasciné, les tribus amérindiennes dont il se fait l’ethnographe. Quand Louis XV abandonne le Canada, Bougainville décide d’offrir à ses habitants français un nouveau territoire, aux îles Malouines, base pour la découverte du vaste continent dont on rêvait dans les hautes latitudes australes. Malheureusement, la couronne espagnole fait valoir ses droits et Bougainville doit quitter les Malouines. En compensation, le roi lui propose d’effectuer « un tour du monde » dont il pourra tirer un grand profit. Sur un fil conducteur de Dominique Le Brun, et à travers une documentation d’époque en partie inédite — journaux de route, lettres, Mémoires et récits de Bougainville, ainsi que de ses compagnons —, c’est cette extraordinaire épopée qui nous est racontée.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Bande Dessinée

Les esclaves oubliés de Tromelin

Dupuis - 2015

« Les Esclaves oubliés de Tromelin » est une incroyable aventure humaine autant qu’un témoignage bouleversant sur l’esclavage. Fruit d’une collaboration inédite entre un archéologue et un auteur de bande dessinée, le récit fait revivre la destinée de ces hommes et femmes, réduits en esclavage et abandonnés pendant quinze ans sur un minuscule îlot de l’océan Indien : Tromelin.
Tout commence par une histoire :
Un îlot perdu au milieu de l’océan Indien dont le voisin le plus proche est Madagascar, à 500 km de là… À la fin du XVIIIème siècle, un navire négrier, l’Utile, s’y échoue.
Lors du naufrage, l’équipage et une partie des esclaves arrivent à rejoindre l’île mais les autres Malgaches, enfermés dans les cales, périssent noyés. En quelques mois les survivants construisent alors une embarcation de fortune. L’équipage embarque et rejoint Madagascar, abandonnant derrière lui une soixantaine d’esclaves.
Les rescapés vont survivre sur ce bout de caillou traversé par les vents.
Ce n’est que le 29 novembre 1776, quinze ans après le naufrage, que le chevalier de Tromelin, commandant la corvette La Dauphine récupérera les 8 esclaves survivants : 7 femmes et un enfant de huit mois.
Une fois connu en métropole, ce « fait divers » servira à appuyer la cause des abolitionnistes, à l’orée de la Révolution française.
Depuis l’année internationale de commémoration de la lutte contre l’esclavage, sous le patronage de l’Unesco, Max Guérout, ancien officier de marine, créateur du groupe de recherche en archéologie navale (Gran), a monté en coopération avec l’Institut national de recherche archéologique préventive (INRAP) plusieurs expéditions pour retrouver les traces du séjour des naufragés et mieux comprendre leurs conditions de vie pendant ces 15 années isolées. Leurs découvertes démontrent une fois de plus la capacité humaine à s’adapter et survivre, en dépit de tout.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Bande Dessinée

Narcisse, Tome 1

Paquet - 2014

Inspiré de l’histoire vraie de Narcisse Pelletier, jeune mousse vendéen qui, à la suite du naufrage de son navire, vivra une longue parenthèse de 17 années chez les « sauvages » du Cap Flattery (Extrème Nord Australien).
Ce premier tome est celui de l’apprentissage. Celui d’un enfant dont le désir de devenir marin va le conduire à s’embarquer pour un périple de deux ans, brusquement interrompu par un naufrage sur des rivages océaniens peuplés de cannibales. Il ignore que cette tragédie marque le début d’une nouvelle vie…
Un cahier réservé à la première édition présente la genèse de ce projet et le véritable Narcisse Pelletier.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Bande Dessinée

Les esclaves oubliés de Tromelin

Soleil / MC Productions - 2015

« Les Esclaves oubliés de Tromelin » est une incroyable aventure humaine autant qu’un témoignage bouleversant sur l’esclavage. Fruit d’une collaboration inédite entre un archéologue et un auteur de bande dessinée, le récit fait revivre la destinée de ces hommes et femmes, réduits en esclavage et abandonnés pendant quinze ans sur un minuscule îlot de l’océan Indien : Tromelin.
Tout commence par une histoire :
Un îlot perdu au milieu de l’océan Indien dont le voisin le plus proche est Madagascar, à 500 km de là… À la fin du XVIIIème siècle, un navire négrier, l’Utile, s’y échoue.
Lors du naufrage, l’équipage et une partie des esclaves arrivent à rejoindre l’île mais les autres Malgaches, enfermés dans les cales, périssent noyés. En quelques mois les survivants construisent alors une embarcation de fortune. L’équipage embarque et rejoint Madagascar, abandonnant derrière lui une soixantaine d’esclaves.
Les rescapés vont survivre sur ce bout de caillou traversé par les vents.
Ce n’est que le 29 novembre 1776, quinze ans après le naufrage, que le chevalier de Tromelin, commandant la corvette La Dauphine récupérera les 8 esclaves survivants : 7 femmes et un enfant de huit mois.
Une fois connu en métropole, ce « fait divers » servira à appuyer la cause des abolitionnistes, à l’orée de la Révolution française.
Depuis l’année internationale de commémoration de la lutte contre l’esclavage, sous le patronage de l’Unesco, Max Guérout, ancien officier de marine, créateur du groupe de recherche en archéologie navale (Gran), a monté en coopération avec l’Institut national de recherche archéologique préventive (INRAP) plusieurs expéditions pour retrouver les traces du séjour des naufragés et mieux comprendre leurs conditions de vie pendant ces 15 années isolées. Leurs découvertes démontrent une fois de plus la capacité humaine à s’adapter et survivre, en dépit de tout.

En collaboration avec l’illustrateur Sylvain Savoia.