WARNAUTS Eric

Belgique

8 mai 2007.
 
Eric WARNAUTS

Né en 1960 à Cologne, Eric Warnauts se destine très tôt à la bande dessinée. Tout en poursuivant ses études en arts graphiques à l’institut Saint-Luc de Liège, il publie ses premières planches en 1981 dans le magazine liégeois "Oufti". Quatre ans plus tard, il dessine "Passion Vinyle", un album édité par Futuropolis.
La carrière de Warn’s (pseudonyme qu’il adopte parfois) reste étroitement liée avec celle de Raives. Warnauts et Raives ont tous deux la quarantaine et la même formation d’arts graphiques. Ils commencent à travailler ensemble en 1985, selon un fonctionnement inhabituel pour un duo BD : Warnauts écrit le scénario, Raives fait la mise en couleurs, mais ils dessinent à quatre mains.
Ils conçoivent ainsi à la série policière "Lou Cale-the Famous", aux éditions du Miroir, puis aux Humanoïdes Associés et entreprennent toute une série de récits réalistes et indépendants dans le mensuel "A suivre" : "Congo 40", "L’innocente", "Equatoriales", "Intermezzo", "L’envers des rêves", "Lettres d’Outremer",et enfin "La contorsionniste". Tous ces récits étant publiés chez Casterman. Ils élaborent ensuite Les suites vénitiennes et débutent la série Tendre Violette. En 2000, Warnauts et Raives exercent pour la première fois leurs talents chez Glénat en publiant la série L’Orfèvre.
Le duo Warnauts/Raives revient an 2007 avec Fleurs d’ébène, récit situé au Congo Belge, à la veille de l’indépendance. Ils renouent avec le souffle profond de leurs grands récits africains, dans un registre graphique totalement épanoui, d’une superbe générosité.


Bibliographie :

Argumentaire de Fleurs d’ébène :

Le Congo Belge, à la veille de l’indépendance. Dans un contexte de tensions et d’agitations politiques et sociales, Jean, fonctionnaire de police, l’esprit encore chahuté par le départ soudain de son épouse et de ses deux filles, s’efforce de faire la lumière sur le décès suspect d’un Noir – “un nègre”, comme on le dit couramment dans la petite communauté des colons blancs. Mais l’affaire se complique lorsqu’on découvre l’identité du défunt : un activiste politique bien connu, dont la mort soudaine risque de raviver la guerre tribale latente entre deux ethnies concurrentes. Bien opportunément, le rapport d’autopsie disparaît, de même que tous les témoins de “l’accident”… Warnauts et Raives renouent avec le souffle profond de leurs grands récits africains, dans un registre graphique totalement épanoui, d’une superbe générosité.