KAMYSH Markiyan

Ukraine

15 avril 2016.
 
© Claude GASSIAN / Flammarion

Journaliste, il a passé plus de 200 jours à explorer illégalement la zone de Tchernobyl, parcourant plus de 7.000 kilomètres. Selon lui, cette zone d’exclusion, interdite dans un rayon de 30 kilomètres autour de la centrale, est une terre de paix où le temps s’est figé et où la nature a repris ses droits. Il livre un récit plein d’humour et d’autodérision à la découverte du « coin le plus exotique de la terre ».


Bibliographie :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Documentaire

La Zone

Arthaud - 2016

« Pour moi, la zone est un lieu de détente. Elle remplace la mer, les
Carpates ou la Turquie saturée de putes bronzées hydratées aux mojitos frais. Une vingtaine de fois par an, je deviens touriste illégal dans la zone de Tchernobyl [...] On ne me remarque pas, mais je suis là. J’existe. Comme le rayonnement ionisant... Je prépare mon sac à dos, je me glisse sous les barbelés puis je disparais dans le noir des forêts de Polésie, je me fonds dans l’épaisseur étourdissante des pinèdes. Là-bas, personne ne pourra jamais m’apercevoir. »
Markiyan Kamysh est un jeune Ukrainien, aventurier et journaliste. Né en 1988, seulement deux ans après la catastrophe, il appartient à la « génération Tchernobyl ».
Pour lui comme pour tous les jeunes Ukrainiens de sa génération, la « Zone » c’est-à-dire la « Zone d’exclusion nucléaire » où toute présence humaine est interdite sur un rayon de 30 kilomètres autour de la centrale, est devenue « une terre de paix ou le temps s’est figé et où la nature a repris ses droits ».
Depuis 2010, Markiyan Kamysh a passé plus de 200 jours à explorer la zone, « à renifler et toucher chaque fragment de cette poubelle, chaque lambeau du passé », il connaît les lieux comme sa poche et nous embarque dans un récit plein d’humour et d’autodérision à la découverte du « coin le plus exotique de la terre ».