DIM. À PARTIR DE 17H, GRANDE PASSERELLE 1

UN MONDE TRÈS NOIR

5 mai 2016.
 

En 30 ans de « Rivages noir », François Guérif aura construit un catalogue
exceptionnel. Une rencontre donc avec François Guérif, William Boyle
qui signe Gravesend, un roman prenant qui se déroule dans un quartier de
Brooklyn, James Nisbet (en duplex par-dessus l’Atlantique) et Philippe
Huet (Le feu aux poudres).
Une rencontre précédée par le film inédit Los Angeles, Cité du Film Noir
de Clara & Julia Kuperberg : l’histoire du film noir à travers le prisme de Los
Angeles. Avec James Ellroy, Eddie Muller et Alain Silver, et des archives rares.
Une formidable virée dans les tréfonds de l’Underworld Noir.
Et à ne pas manquer : deux films noirs adaptés de deux titres de Rivages
noirs : Gone baby gone de Ben Affleck, superbe adaptation d’un roman de
Denis Lehane et La Griffe du passé de Jacques Tourneur.

 

DERNIER OUVRAGE

 

Du polar (réed.)

Rivages - 2016
 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Le Feu aux poudres

Rivages - 2016

Le Havre, mai 1936. Electrisé par la victoire du Front populaire, le monde ouvrier ne digère plus les avanies d’un patronat particulièrement cynique. C’est aux usines Bréguet, fer de lance de l’industrie aéronautique sous la garde de miliciens nationalistes, que l’incident de trop met le feu aux poudres. Dans ce roman zolien, qui fait suite aux« Emeutiers », les héros de Philippe Huet affrontent la tourmente d’une explosion sociale qui a fait croire à une insurrection nationale.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Gravesend

Rivages - 2016

Un premier roman bouleversant qui laisse des bleus à l’âme
Situé au sud de Brooklyn (non loin de Brighton Beach), Gravesend est un quartier où vivent
aussi bien des Juifs que des Portoricains et des Italiens.
Conway d’Innocenzio y vit avec son père et cela fait seize ans qu’il pleure son frère aîné Duncan,
renversé par une voiture sur la rocade, en tentant d’échapper à la bande de Ray Boy Calabrese
qui l’a tabassé à cause de son homosexualité. Cela fait seize ans que Conway attend la sortie
de prison de Ray Boy afin de lui infliger la seule sentence valable à ses yeux
 : la peine de mort.
Mais lorsque celui-ci est libéré, la vengeance ne prend pas le tour attendu. D’ailleurs, aux yeux
de tous ceux qui l’ont connu, Ray Boy n’est plus la même personne. Son neveu Eugene, qui se
voit déjà caïd, voudrait bien que l’oncle le prenne sous son aile
 ; Alessandra qui a vainement
tenté sa chance à Hollywood, voudrait bien l’aborder alors qu’elle n’a pas osé le faire adoles cente. Et Conway voudrait bien le tuer. Dans ce petit quartier étrangement étouffant et fermé
sur lui-même, la colère, la frustration et le regret vont faire leur œuvre au noir... William Boyle a grandi dans le quartier de Gravesend au sud de Brooklyn où il a situé son roman. Très jeune il s’est intéressé à l’écriture au contact du journaliste Philip Carlo,
auteur d’essais sur la pègre américaine. Il revendique les influences de Flannery O’Connor,
Larry Brown, Charles Willeford et Harry Crews.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Simon Baril