Construction de la mémoire

Avec Charles King, Hyam Yared, Antoine Agoudjian, Gérard Chaliand

25 mai 2016.
 


Avec Charles King, Hyam Yared, Antoine Agoudjian, Gérard Chaliand
Animé par Marie-Madeleine RIGOPOULOS

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

Pourquoi perd on la guerre ? : Un nouvel art occidental

Odile Jacob - 2016

Depuis le retrait du Vietnam, le bilan militaire de la puissance américaine et de ses alliés occidentaux est sans conteste négatif : conflits coûteux, résultats militaires médiocres, conséquences politiques désastreuses.

Conjuguant l’histoire, la géopolitique et l’observation du terrain, Gérard Chaliand rappelle quels étaient les ingrédients de la victoire – et donc les raisons actuelles de l’échec, notamment au Moyen-Orient.

Voulons-nous vraiment gagner ces guerres ? À quel prix ?

« Dans cet essai percutant, Gérard Chaliand jette un regard lucide et décapant sur les interventions militaires occidentales […]. La profondeur historique de sa vision et la force de son analyse éclairent d’un jour nouveau l’imbroglio syrien. » Hubert Védrine.

« Le livre-choc de Gérard Chaliand arrive à point nommé. Il appelle au sursaut immédiat : les peuples occidentaux ne sont pas condamnés à l’éternelle défaite ! » Général Vincent Desportes.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Beaux livres

Le Cri du silence

Flammarion - 2015

Il y a 27 ans, Antoine Agoudjian, petit-fils de rescapés du génocide de 1915, s’est lancé à la recherche des lieux imprégnés de l’histoire de son peuple. Après l’Arménie et le Caucase, il poursuit son travail sur la mémoire à Jérusalem, au Liban, en Syrie, en Turquie, en Irak, en Iran...
Par la puissance esthétique de ses photographies comme par l’intégrité de sa démarche, Antoine Agoudjian se pose en témoin, questionne et transmet un message d’espoir, celui de la puissance indomptable de l’esprit humain.

La photographie, devenue vecteur de ses émotions, a su donner tout son sens à sa quête identitaire.
A l’occasion du centenaire du génocide arménien, il publie l’œuvre d’une vie, dont l’histoire de son peuple constitue le fil directeur, tout en devenant le reflet des luttes contemporaines face à l’intolérance.
Comme l’affirme l’auteur, « il faut immortaliser la mémoire afin qu’elle n’appartienne pas qu’au passé. »

©Electre 2015

 

DERNIER OUVRAGE

 
Documentaire

Minuit au Pera Palace. La naissance d’Istanbul

Payot - 2016

En 1892, le Pera Palace à Istanbul fut le premier hôtel de luxe créé pour
accueillir les voyageurs occidentaux montés à bord du mythique Orient
Express qui les amenait jusqu’aux portes de l’Orient. Agatha Christie, John
Dos Passos, Ernest Hemingway, Léon Trotsky et Joseph Goebbels foulèrent
tour à tour ses sols rutilant de marbre et empruntèrent son ascenseur électrique,
le deuxième du genre en Europe après celui de la Tour Eiffel. Sis en
plein quartier des ambassades, son hall grouillait de tant d’espions qu’un
écriteau les enjoignait de laisser les places assises aux véritables clients de
l’hôtel... Celui-ci survécut même à l’explosion d’une bombe placée par les
services secrets bulgares dans les bagages d’un diplomate britannique. Là,
entre Orient et Occident, se fit l’Histoire. Celle d’Istanbul, qui quitta à jamais
les atours séduisants de la Constantinople cosmopolite de jadis pour entrer
de plain-pied dans la modernité. Puis, au début des années 1920, celle de
l’Empire ottoman, qui céda la place à la jeune République turque de Mustafa
Kemal. Enfin, celle du monde qui, entre la fin du xixe siècle et le début de la
guerre froide, fut agité d’incroyables bouleversements.
Un livre foisonnant, d’une grande force narrative, qui dépeint tout un pan de
l’histoire du monde à partir de la destinée d’un grand hôtel. C’est aussi un
hommage vibrant à la diversité et à la tolérance.

Traduit de l’anglais (États-unis) par Odile Demange


Revue de presse :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Tout est halluciné

Fayard - 2016

Justine est née une deuxième fois à l’âge de cinq ans, au sortir d’un coma qui l’a laissée amnésique. Dans la poussière et le vacarme du Caire, pour l’aider à reconstituer ses souvenirs, elle ne peut pas compter sur son père, qui préfère lui réciter en français des versets des Evangiles, pleurer des siècles plus tard la chute de l’empire chrétien d’Orient, et qui refuse, que ce soit en français ou en arabe, de prononcer certains mots, parmi lesquels « mère » et « Liban » – leur pays d’origine. Justine devra combler elle-même les blancs du langage paternel, qui sont aussi ceux de son existence. Cette mère dont l’absence prend tant de place, ce pays ravagé autrefois berceau de tant d’espoirs. Ainsi mesurera-t-elle, comme en écho à ses propres aspirations à la liberté, combien d’illusions brisées jalonnent l’histoire du Moyen-Orient.
Des rêves d’émancipation aux violences les plus absurdes, de la Grande Syrie laïque d’Antoun Saadé aux ruines de Beyrouth, il lui faudra découvrir ce que les armes et les ceintures d’explosifs auront coûté à sa propre enfance pour espérer trouver un jour sa place dans le chaos du monde.


Revue de presse :