Violoniste virtuose, fervent de musique kleizmer autant que du répertoire classique, Hochéa Meintzel accepte l’invitation d’un festival de musique carnatique à Chennai, en Inde du Sud. Blessé dans sa chair par un attentat, c’est avec l’intention de ne plus revenir qu’il quitte Jérusalem.
Comme aimanté par les circonstances, après une cahotante équipée qui le mène de Pondichéry à la côte de Malabar, en passant par un ranch de montagne aux frontières du Kerala, il trouve refuge à Fort Cochin, un soir de tempête, au sein de l’antique synagogue bleue. Parce que la grande prière exige un minyan, quorum de dix fidèles, ceux qui sont encore là supplient Hochéa d’être des leurs. Avec la promesse de lui raconter l’histoire ancestrale des juifs de Kochi…
Porté par les figures de Samra, sa fille adoptive, et de Mutuswami, la jeune musicienne qui le guide et l’accompagne, Hochéa s’en remet à un enchaînement de hasards, quitte à affronter une part occultée de sa vie – et l’intuition d’un autre monde, d’une autre histoire, d’un autre exil.
En un tour de force romanesque, Premières neiges sur Pondichéry nous plonge dans un univers sensoriel extrême, exubérant, heurté, entêtant, à travers le prisme d’un homme qui porte en lui toutes les musiques du monde, et accueille l’inexorable beauté de tous ses sens.
« La nuit cette fois était entière, emplie d’étoiles dédoublées par des voiles de brume. Et le bouquet final, après les dernières salves, retombait en neige éparse sur la mer. »
Revue de presse
- “L’An 2017 commence sur ce chant d’amour et d’espérance. Hubert Haddad en est le chef d’orchestre, rigoureux et superbe.”
Léon-Marc Levy, La cause littéraire
- “La réalité peut être décevante, mais Hubert Haddad nous montre que les récits et utopies qui nous unissent ont toujours le pouvoir de briser l’isolement dans lequel les meurtriers veulent nous enfermer, pour nous faire espérer des lendemains meilleurs.”
Alice Marthy, En attendant Nadeau
- “Dans son œuvre philosophique, Hubert Haddad nous offre un chant d’amour et d’espérance qui est toujours le bienvenu.”
Cécile Acolet - Viabooks.fr