Exodes

L’Atalante

14 mars 2017.
 

Le réchauffement climatique s’est emballé au point que la Terre devient une planète hostile à la vie. Partout la civilisation s’effondre, les hommes n’en ont plus pour longtemps, et ils le savent.
Va-t-on, comme Pradeesh Gorayan et sa famille, dans l’enclave sous dôme de Genève, poursuivre notre train-train comme si de rien n’était ?
Va-t-on, comme Mercedes Sanchez, en Espagne, se réfugier dans la religions et attendre des Anges venus du ciel qu’ils nous emportent au jardin d Éden ?
Va-t-on, comme Fernando, le fils de Mercedes, rejoindre les Boutefeux et précipiter notre destruction dans une orgie de feu et de violence ?
Va-t-on, comme l’Italienne Paula Rossi, vendre corps et âme pour quelques médicaments ?
Va-t-on, comme Mélanie Lemoine, consacrer nos ultimes forces à sauver les derniers animaux ?
Va-t-on, comme le marin Olaf Eriksson et sa femme, fuir les îles Lofoten et chercher une terre un peu plus hospitalière, vierge de toute présence humaine ?
C’est le temps des exodes, et, tels des termites sur une bûche enflammée, les derniers hommes courent en tous sens pour échapper à l’enfer...


Revue de presse

« C’est noir, désespéré et désespérant, malheureusement très crédible, bien plus convaincant à mon avis qu’AquaTM et de bien plus grande envergure. En somme, un roman qu’il faut lire, d’urgence, en espérant que des décideurs lisent la bibliographie qui l’accompagne, et y ajoutent foi. C’est sans doute beaucoup demander, hélas. » Les chroniques de l’imaginaire

« Si le roman de Jean-Marc Ligny fait la part belle à l’action, il nous propose bien autre chose qu’une "histoire à la Mad Max". En nous faisant suivre longuement le parcours de certains de ces survivants, parcours appelés à se croiser, il nous invite à une réflexion sur la part d’humanité irréductible en chacun. Que reste-t-il quand il ne nous reste plus rien ? Un beau roman, crépusculaire à souhait. » Les buveurs d’encre