1916 : tranchée de première première ligne, au lieu-dit le Bois des Buttes. Le 17 mars à 16 h, le sous-lieutenant Cointreau-whisky, alias Guillaume Apollinaire, engagé volontaire, est atteint à la tempe par un éclat d’obus alors qu’il lit une revue littéraire. La revue qu’il tenait au moment de l’impact, annotée de sa main, vient d’être retrouvée en Bavière. C’est du moins ce que prétend l’auteur de ce récit. Les 24 h qui précèdent l’impact y sont relatées heure par heure, en un cruel compte à rebours qui condense le drame humain en train de se jouer au fond de cette tranchée et le bouleversement qu’il entraîne dans l’âme d’Apollinaire. Car cette journée va être capitale pour la poésie.
Revue de presse
- "Impossible de lâcher ce livre une fois entamé. C’est un compte à rebours, celui des vingt-quatre heures ayant précédé cet instant où Guillaume Apollinaire, engagé volontaire dans l’armée française, sera touché à la tempe par un éclat d’obus en mars 1916, alors qu’il lit le Mercure de France « dans une tranchée de première ligne, au lieu-dit le Bois des Buttes ». Le poète n’en mourra pas, du moins pas tout de suite. Affaibli par sa blessure, il succombera à la grippe espagnole en 1918." (Libération)
- " C’est une magnifique mise en pages des dernières vingt-quatre heures d’Apollinaire au front, avant l’impact de l’éclat d’obus. Apollinaire qui s’engage pour voir l’autre côté, être sur le fil du rasoir, à la fois dans sa peau de poète et voir comment rejaillit sur la poésie la tension absurde de la guerre. Voir s’il est possible de la rendre utile, dans le sens où l’on dit : à quelque chose, malheur est bon. » (La cause littéraire)