Je suis la fille du baobab brûlé

Mémoire d’encrier

6 avril 2017.
 

Je suis la fille du baobab brûlé métisse voix, routes et identités. D’un bout à l’autre, résonne d’une coulée cette parole libérée des miroirs et des compromis. La fille du baobab cherche son visage, son corps et son chemin dans le déferlement d’une écriture sans concession.

« J’ai des allumettes sous ma culotte
Le ciel est trop grand pour les mathématiques
Je marche avec mes rêves en bandoulière
J’ai brûlé les arbres du ciel
J’ai brisé les tables de la Loi
Je suis impie et belle
Dans la convulsion du songe
Ma disgrâce n’a pas de port »


Revue de presse :

« Rodney Saint-Éloi signe ici un recueil d’une grande intensité, inscrit dans la continuité d’une poésie de la parole extrême, qui emporte tout, qui déferle. » Hugues Corriveau, Le Devoir

« Un véritable envoûtement littéraire. Découvrir Rodney Saint-Éloi, c’est se dire que la poésie traversera encore pour longtemps des siècles de lumière. Du grand art, de la passion ciselée, un livre à mettre entre toutes les mains. » Anne Kichenapanaïdou, Les libraires

 

DERNIER OUVRAGE

 
Essais

Les racistes n’ont jamais vu la mer

Mémoire d’encrier - 2021

Parlons de racisme puisque le racisme concerne tout le monde. Les écrivains Rodney Saint-Éloi et Yara El-Ghadban invitent à prendre part à cette conversation délicate, mais combien nécessaire. Ni manifeste, ni manuel, ni acte d’accusation, Les racistes n’ont jamais vu la mer engage le dialogue sur nous-mêmes et sur les autres. Tout s’exprime librement, se confronte et se répond. Les mots. Les expériences. Les idées. Les émotions. Parlons de racisme puisqu’il faut dépasser le repli sur soi. Pour vivre ensemble, autrement.