Je suis la fille du baobab brûlé métisse voix, routes et identités. D’un bout à l’autre, résonne d’une coulée cette parole libérée des miroirs et des compromis. La fille du baobab cherche son visage, son corps et son chemin dans le déferlement d’une écriture sans concession.
« J’ai des allumettes sous ma culotte
Le ciel est trop grand pour les mathématiques
Je marche avec mes rêves en bandoulière
J’ai brûlé les arbres du ciel
J’ai brisé les tables de la Loi
Je suis impie et belle
Dans la convulsion du songe
Ma disgrâce n’a pas de port »
Revue de presse :
- « Lu et approuvé »
Alain Mabanckou, Jeune Afrique
- « Un chant poétique où se croisent les mondes et les esprits de ceux que cet intellectuel nomade a croisé sur sa route. »
Alice Lefilleul, Africultures
- « Le poème de Rodney Saint-Eloi est généreux. Il appartient à celui qui le découvre. À celui qui le touche et l’embrasse. Il prend soit les couleurs de l’hiver à Montréal ou l’odeur de la terre mouillée de Cavaillon. »
Gaëlle Bien-Aimé, Le Nouvelliste
« Rodney Saint-Éloi signe ici un recueil d’une grande intensité, inscrit dans la continuité d’une poésie de la parole extrême, qui emporte tout, qui déferle. » Hugues Corriveau, Le Devoir
« Un véritable envoûtement littéraire. Découvrir Rodney Saint-Éloi, c’est se dire que la poésie traversera encore pour longtemps des siècles de lumière. Du grand art, de la passion ciselée, un livre à mettre entre toutes les mains. » Anne Kichenapanaïdou, Les libraires