GENI Abby

Etats-Unis

18 avril 2017.
 
D. R

Nouvelliste et romancière américaine, Abby Geni est fascinée par le rapport que l’homme entretien avec son environnement, les liens que l’homme tisse avec la nature constitue ainsi le fil rouge de toute sa création littéraire.

Elle signe notamment en 2013 un recueil de nouvelles, non traduit en français, intitulé The Last Animal qui rend compte de sa passion pour la faune du monde entier. Diplômée de l’université Oberlin aux Etats Unis, Abby Geni partage son temps entre l’écriture et les ateliers de creative writing qu’elle anime. Son premier roman Farallon Islands traduit en français chez Actes Sud (juin 2017) lui vaut le Prix de la Meilleure fiction décerné par la Chicago Review of Books, ainsi que le Prix de la Découverte Barnes & Noble.

Sur une île reculée de l’Océan Pacifique, un groupe de biologistes mène une étude sur la faune marine sauvage. Tous les codes du roman à intrigue sont là : une mort dans des circonstances étranges, un huis-clos avec un nombre de suspects restreint, la tension qui monte à chaque page. La nature, omniprésente, parfois rassurante, parfois menaçante vient interroger la notion de violence des hommes envers leurs pareils, et envers leur environnement quand leur survie est en jeu.


Le site internet de l’auteure : https://www.abbygeni.com/


Bibliographie

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Farallon Islands

Actes Sud - 2017

« Il n’existe pas de lieu plus solitaire que les Îles Farallon. Le reste du monde peut disparaître — les humains être éradiqués par une pandémie, une météorite, une révolte zombie —, nous serions les derniers à l’apprendre. Nous serions les seuls épargnés. »
Au large de la Californie, sur une île inhabitée au cœur d’un archipel quasi inaccessible et livré aux caprices des vents, Miranda, jeune photographe spécialiste de la faune sauvage, découvre un monde parallèle aussi séduisant que terrifiant, où la menace vient tout autant de la spectaculaire hostilité de la nature que de l’étrange réticence de la micro-communauté scientifique qui l’accueille.
Abby Geni signe un premier roman comme un grand-huit des sensations, et pose un univers inoubliable, à mi-chemin entre David Vann et Laura Kasischke.
En immersion totale parmi les requins, les baleines, les phoques, les oiseaux et les biologistes un peu autistes, entre thriller psychologique, vertigineux huis-clos et défi sportif de survie, un page-turner à la puissance d’évocation renversante.
« Mais les pires sont les goélands. Ils tuent pour se nourrir. Ils tuent pour le plaisir. Ils tuent sans raison valable. Ce sont des tueurs professionnels. Ils tournoient au-dessus des îles, le bec ensanglanté et une lueur folle dans les yeux. Il m’a fallu un moment pour comprendre ce que Lucy voulait dire
quand elle a écrit C.F.C.B. dans le journal de bord.
Ce sigle signifie « Crâne Fendu à Coups de Bec », la technique meurtrière de prédilection des goélands.
Six oisillons morts, trouvés C.F.C.B aux Catacombes des macareux.
L’Île du Sud-est est jonchée de cadavres. »