Don’t look back

De Donn Alan PENNEBAKER (John Court & Albert Grossman/1967/96’)

8 mai 2017.
 

En 1965, Bob Dylan, alors au faîte de la gloire aux Etats-Unis, part faire sa première tournée en Angleterre. Le « roi du folk », comme on l’appelait à l’époque, est, comme il se doit, entouré d’une cour nombreuse et attentive. En premier lieu, il y a là sa « reine », Joan Baez, en retrait, maternelle et sublime, mais inquiète, et Albert Grossman, l’imprésario volubile et tout-puissant. L’accueil qui lui est réservé est à la hauteur de ses espérances. Mais, se comportant comme un enfant gâté, Dylan s’amuse à dérouter la presse par ses déclarations à l’emporte-pièce et tire à lui la couverture au point de dégoûter son entourage. Sur scène pourtant, tout seul, perdu avec sa guitare au milieu d’un rond de lumière, face au public hystérique, le baladin mystique fait entendre des diamants bruts...