DIMANCHE À 10H, AU CINÉMA VAUBAN (SALLE 5)

ALGÉRIE, ÉTAT DES LIEUX : LE CINÉMA DE MERZAK ALLOUACHE

3 juin 2017.
 

Les terrasses

Alger. Une ville surpeuplée, avec ses embouteillages incessants, sa foule chaotique, ses immeubles délabrés, ses appartements décrépis où s’entassent et survivent les familles... Les terrasses, progressivement transformées en lieux d’habitation, sont, elles aussi, devenues au fil du temps des lieux d’effervescence où se croisent sourires et douleurs, vie et mort. La Casbah, Bab el Oued, Belcourt, Notre-Dame d’Afrique, Telemly. Cinq quartiers historiques de la capitale algérienne. Cinq terrasses superbement ouvertes sur la ville, la baie, la mer, l’horizon lointain. Cinq histoires indépendantes, qui s’enchevêtrent et se bousculent le temps d’une journée. De l’aube à la nuit, au rythme des cinq appels à la prière montant des mosquées de la ville.

Enquête au paradis
Prix Télérama du documentaire au Fipa 2017, Merzak Allouache, livre un film sensible où il esquisse un état des lieux de la société algérienne. Rare. Nedjma, jeune journaliste d’investigation dans un quotidien, mène l’enquête, sa recherche se concentre sur le paradis que présentent, pour les besoins de leur propagande extrémiste et leurs appels au djihad, des prédicateurs salafistes du Maghreb et du Moyen-Orient à travers des vidéos qui circulent sur Internet. Mustapha, son collègue, l’assiste et l’accompagne dans cette enquête qui la conduira à sillonner l’Algérie...
Suivi d’une rencontre « Algérie, état des lieux » avec, aux côtés du réalisateur, Kamel Daoud et Yahia Belaskri.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Documentaire

Enquête au Paradis

Merzak Allouache (Les Asphofilms/Baya Films/2016/) - 2016

Nedjma, jeune journaliste d’investigation dans un quotidien, mène une enquête sur le paradis mais pas n’importe quel paradis. La recherche de la journaliste se concentre sur le paradis que présentent, pour les besoins de leur propagande extrémiste et leurs appels au djihad, des prédicateurs salafistes du Maghreb et du Moyen-Orient à travers des vidéos qui circulent sur Internet. Mustapha, son collègue, l’assiste et l’accompagne, dans cette enquête qui la conduira à sillonner l’Algérie, à la recherche d’interlocuteurs nombreux et différents, jeunes et vieux, femmes et hommes, intellectuels et gens de la rue.


Revue de presse :

 

DERNIER OUVRAGE

 

Le peintre dévorant la femme

Stock - 2018

Invité à passer une nuit dans le musée Picasso à Paris, un octobre au ciel mauvais pour le Méditerranéen que je suis. Une nuit, seul, en enfant gâté mais en témoin d’une confrontation possible, désirée, concoctée. J’appréhendais l’ennui cependant, ou l’impuissance.
Pour comprendre Picasso, il faut être un enfant du vers, pas du verset. Venir de cette culture-là, sous la pierre de ce palais du sel, dans ce musée, pas d’une autre. Pourtant la nuit fut pleine de révélations : sur le meurtre qui peut être au coeur de l’amour, sur ce cannibalisme passionné auquel l’orgasme sursoit, sur les miens face à l’image et le temps, sur l’attentat absolu, sur Picasso et son désespoir érotique. »

 

DERNIER OUVRAGE

 
Revue

Apulée n° 9 - Art et politique

Zulma - 2024

L’art n’a-t-il pas toujours été politique en soi, qu’il l’affiche ou s’en défende ? Telle est la ligne de front d’Apulée #9, qui s’engage depuis le premier numéro dans les brèches et par-delà toutes les frontières de ce début de XXIe siècle.

De l’architecture comme métaphore du pouvoir à la reconnaissance poli- tique des peuples sans État via leur culture et patrimoine artistiques (les Inuit, les Tsiganes, les Berbères et autres nomades du sens), du pillage ou de la destruction en temps de guerre et de colonisation (de l’Acropole d’Athènes à Palmyre, en passant par l’Afrique) à l’universalisme de l’altérité, ce nouvel opus d’Apulée assume toutes les fulgurations et parie sur la voix et les gestes éminemment engagés d’artistes, écrivains, poètes et intellectuels qui portent, encore et toujours, l’idée de liberté, par-delà les identités fracassées sous les chocs de l’Histoire…

Chaudron des allégories et des résistances, critique inventive des mœurs, lien social, pratiques et voix émancipatrices et subversives, utopie en actes : ce nouvel opus s’attache cette fois encore à l’Humain – sans œuvres ni parole confisquées, à l’opposé de la « société du spectacle » – contre la pulsion de mort commune à toutes les politiques du pire. Et comme Apulée l’a toujours défendu !