APULÉE, DEUXIÈME LIVRAISON
22 mai 2017.
Toujours aussi riche, la revue créée aux éditions Zulma par Hubert Haddad, résolument ouverte sur le monde, mais depuis les rives de la Méditerranée, consacre son deuxième numéro au thème « De l’imaginaire et des pouvoirs ». Pas moins de 116 contributions ! Dont l’entrecroisement dit le vaste espace de dialogue, aussi, que peut-être le Méditerranée et comme elle peut parler au monde entier. Rencontre avec les maîtres d’œuvre Hubert Haddad, Jean-Marie Blas de Roblès et Yahia Belaskri…
- Dim. 14h30, Grande Passerelle
DERNIER OUVRAGE
Revue
Apulée n° 9 - Art et politique
Zulma - 2024
L’art n’a-t-il pas toujours été politique en soi, qu’il l’affiche ou s’en défende ? Telle est la ligne de front d’Apulée #9, qui s’engage depuis le premier numéro dans les brèches et par-delà toutes les frontières de ce début de XXIe siècle.
De l’architecture comme métaphore du pouvoir à la reconnaissance poli- tique des peuples sans État via leur culture et patrimoine artistiques (les Inuit, les Tsiganes, les Berbères et autres nomades du sens), du pillage ou de la destruction en temps de guerre et de colonisation (de l’Acropole d’Athènes à Palmyre, en passant par l’Afrique) à l’universalisme de l’altérité, ce nouvel opus d’Apulée assume toutes les fulgurations et parie sur la voix et les gestes éminemment engagés d’artistes, écrivains, poètes et intellectuels qui portent, encore et toujours, l’idée de liberté, par-delà les identités fracassées sous les chocs de l’Histoire…
Chaudron des allégories et des résistances, critique inventive des mœurs, lien social, pratiques et voix émancipatrices et subversives, utopie en actes : ce nouvel opus s’attache cette fois encore à l’Humain – sans œuvres ni parole confisquées, à l’opposé de la « société du spectacle » – contre la pulsion de mort commune à toutes les politiques du pire. Et comme Apulée l’a toujours défendu !
DERNIER OUVRAGE
Nouvelles
La mémoire de riz
Zulma - 2011
Un illusionniste aux machineries diaboliques, un taxidermiste fou en passe de reconstituer l’arche de Noé, un prince du désert qui joue aux échecs avec Saint Louis, et toute la pensée du monde gravée sur un grain de riz…
Comme autant d’arcanes majeurs du tarot, ces vingt-deux fictions nous entraînent dans les mondes gigognes de l’esprit, aux prises avec les mystères et les civilisations, sans perdre jamais le fil du labyrinthe du désir et de la folie de vivre. Elles ont valu à son auteur le Prix de la Nouvelle de l’Académie française.
- « Dès ses premiers écrits, Jean-Marie Blas de Roblès plaçait ainsi la barre très haut, chassant sur les terres d’Egard Poe, de Théophile Gautier et de Guy de Maupassant. Flirtant même, pour celles qui se passent en Orient, avec « Les Mille et une Nuits ». Un pari certes présomptueux de la part d’un écrivain balbutiant. Aux innocents les mains pleines : le résultat est probant. La prose fleurie -façon belles de nuit -du jeune Jean-Marie fait mouche, en allant au-delà du simple pastiche. » Les Echos
- « L’univers de Jean-Marie Blas de Roblès a ceci d’unique que, saturé de mystère, de surnaturel, il ne perd jamais le contact avec le réel. » Le Monde
- « Tous les personnages de Jean-Marie Blas de Roblès ont une même philosophie : l’homme est responsable de tout ce qui lui arrive, même des accidents. Allons, surveillez-vous de près » Actuel
- « Blas de Roblès est un merveilleux conteur qui porte la langue française dans ses plus fins, ses plus délicats retranchements. » La Voix du Nord
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Revue
Apulée n° 9 - Art et politique
Zulma - 2024
L’art n’a-t-il pas toujours été politique en soi, qu’il l’affiche ou s’en défende ? Telle est la ligne de front d’Apulée #9, qui s’engage depuis le premier numéro dans les brèches et par-delà toutes les frontières de ce début de XXIe siècle.
De l’architecture comme métaphore du pouvoir à la reconnaissance poli- tique des peuples sans État via leur culture et patrimoine artistiques (les Inuit, les Tsiganes, les Berbères et autres nomades du sens), du pillage ou de la destruction en temps de guerre et de colonisation (de l’Acropole d’Athènes à Palmyre, en passant par l’Afrique) à l’universalisme de l’altérité, ce nouvel opus d’Apulée assume toutes les fulgurations et parie sur la voix et les gestes éminemment engagés d’artistes, écrivains, poètes et intellectuels qui portent, encore et toujours, l’idée de liberté, par-delà les identités fracassées sous les chocs de l’Histoire…
Chaudron des allégories et des résistances, critique inventive des mœurs, lien social, pratiques et voix émancipatrices et subversives, utopie en actes : ce nouvel opus s’attache cette fois encore à l’Humain – sans œuvres ni parole confisquées, à l’opposé de la « société du spectacle » – contre la pulsion de mort commune à toutes les politiques du pire. Et comme Apulée l’a toujours défendu !