POUR SALUER JUC JACQUET
22 mai 2017.
- L’empereur - Luc Jacquet
Douze ans après La Marche de l’Empereur, Luc Jacquet nous revient avec L’Empereur, sur l’éveil d’un jeune manchot, filmé au quotidien, répondant au mystérieux appel qui lui fait rejoindre l’océan au prix d’incroyables épreuves pour assurer sa survie et celle de son espèce. Images sublimes, regard d’une empathie bouleversante. Un grand film et une aventure humaine, promesse d’une belle rencontre avec le réalisateur.
Rendez-vous au Vauban, le dimanche à 15h45 autour d’un grand débat « L’animal et nous » avec Michel Serres, Stéphane Audeguy, Corine Pelluchon et Pierre Serna. Puis la projection de l’Empereur, suivie d’une rencontre de Luc Jacquet avec le public.
DERNIER OUVRAGE
Romans
Histoire du lion Personne
Seuil - 2016
"Il est absolument impossible de raconter l’histoire d’un lion, parce qu’il y a une indignité à parler à la place de quiconque, surtout s’il s’agit d’un animal. Il est absolument impossible de raconter l’histoire du lion Personne, qui vécut entre 1786 et 1796 d’abord au Sénégal, puis en France. Cependant, rien ne nous empêche d’essayer. " Histoire du lion Personne de Stéphane Audeguy entremêle, en une série de tableaux picaresques, la vie d’un lion à l’Histoire de France de la fin de l’Ancien Régime au Directoire. Sur les rives du Sénégal, le long des routes de France, derrière les grilles de la ménagerie de Versailles, se dessine une odyssée animale peuplée de personnages humains.
Revue de presse
- "Stéphane Audeguy mène son récit avec brio et un vrai talent de conteur. Et s’attache à dessiner, en arrière-plan, la période historique révolutionnaire, méditant sur la folie et la cruauté de ces temps de grands bouleversements tant philosophiques que politiques. » (Télérama)
- "Stéphane Audeguy fait le pari audacieux de renouer avec la fable animalière pour signer un conte philosophique. » (Les Inrocks)
- Un lion encagé témoin de la chute de la royauté, un nom venu de la plus prestigieuse mythologie et signe de l’absence d’individualité, c’est la figure ironique que Stéphane Audeguy place au centre de ce livre étrange et excitant. Parcouru par une ironie féroce, il ne mesure pas son empathie pour son héros, et les personnages pleins de bonté qu’il sème le long de sa route. Personne, page blanche animale au cœur de l’histoire, valait bien une biographie. (L’Humanité)
DERNIER OUVRAGE
Essais
Darwin, Bonaparte et le Samaritain
Le Pommier - 2016
« Darwin raconta l’aventure de flore et de faune ; devenu empereur, Bonaparte, parmi les cadavres sur le champ de bataille, prononça, dit-on, ces mots : « Une nuit de Paris réparera cela ». Quant au Samaritain, il ne cesse, depuis deux mille ans, de se pencher sur la détresse du blessé. Voilà trois personnages qui scandent sous mes yeux trois âges de l’histoire.
Le premier, long, compte des milliards d’années. Réussissant à dater les événements dont elles s’occupent, les sciences contemporaines racontent le Grand Récit de l’univers, de la planète et des vivants, récit qui déploie nos conditions d’habitat et de nourriture, sans lesquels nous ne vivrions ni ne survivrions.
Pendant des milliers d’années, le deuxième, dur, répète cette guerre perpétuelle dont un chiffre bien documenté dit qu’elle occupa 90% de notre temps et de nos habiletés.
Quant au dernier, doux, il glorifie, depuis quelques décennies seulement, l’infirmière, le médecin, la biologiste dont les découvertes et les conduites redressèrent à la verticale la croissance de notre espérance de vie ; puis le négociateur, qui cherche la paix ; enfin l’informaticien qui fluidifie les relations humaines.
Histoire ou Utopie ? Il n’y a pas de philosophie de l’histoire sans un projet, réaliste et utopique. Réaliste : contre toute attente, les statistiques montrent que la majorité des humains pratiquent l’entraide plutôt que la concurrence. Utopique : puisque la paix devint notre souci, ainsi que la vie, tentons de les partager avec le plus grand nombre ; voilà un projet aussi réaliste et difficile qu’utopique, possible et enthousiasmant. » Michel Serres
Revue de presse
- "C’est un livre envoûtant, une réflexion éminemment originale, qui enroule réflexion et poésie autour de la destinée tragique de l’humanité. » (Christian Makarian, L’Express)
- "Tel un Montaigne de l’âge numérique, tel un Rabelais de la mondialisation, Michel Serres continue de creuser son sillon. Et de nous livrer une tout autre perception de notre humaine condition.”(Nicolas Truong, Le Monde)
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Documentaire
L’empereur
(Bonne Pioche Productions/Paprika Films/2017/84’) - 2017
À travers le regard et les souvenirs de son aîné, un jeune manchot se prépare à vivre son premier voyage… Répondant par instinct au mystérieux appel qui l’incite à rejoindre l’océan, découvrez les incroyables épreuves qu’il devra à son tour traverser pour accomplir son destin et assurer sa survie et celle de son espèce. Marchez avec lui dans les paysages éphémères de l’Antarctique, ressentez la morsure du vent et du froid qui l’attendent à chaque pas et plongez avec lui dans les fonds marins jusqu’alors inexplorés.
Revue de presse :
- « Une invitation au voyage immobile, une déclaration d’amour à cette immensité fragile. »
Virginie Félix, Télérama
- « Un récit construit autour d’une succession de flash-back, et qui va encore plus loin que son premier long-métrage dans ce qu’il dévoile de la vie de ces oiseaux incapables de voler, mais dont les plus résistants peuvent vivre plus de quarante ans. »
Stéphane Gobbo, Le Temps
- « On a l’impression de glisser sereinement sous l’eau en compagnie des manchots, au point de mieux concevoir la fascination de Jacquet pour ces oiseaux. »
Raphaël Jullien, Abus de ciné
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Essais
Manifeste Animaliste
Alma, 2017 - 2016
Soulignant l’universalité de la cause animale, Corine Pelluchon montre que les violences infligées aux animaux reflètent les dysfonctionnements de la société. Raison pour laquelle il est nécessaire de politiser la cause animale et de donner des repères théoriques et pratiques pour y parvenir.
Pour commencer, il convient de cesser la stigmatisation et l’ère des compromis qui ne donnent aucun résultat tangible. Stratégiquement, ensuite, il faut aider les personnes travaillant dans l’élevage, l’expérimentation, l’alimentation ou la mode, à se reconvertir et à innover, étant entendu que la principale cause de l’exploitation animale provient d’un système économique qui étend la dérégulation sur toute la surface de la terre.
Sensibiliser dès le plus jeune âge, découvrir la richesse des existences animales, enseigner l’éthique animale et l’éthologie dans le secondaire et à la faculté également. Car la culture et l’éducation sont les piliers de la justice.
Corine Pelluchon entend ainsi donner aux citoyens, aux représentants politiques, et aux différents acteurs de l’économie les moyens d’opérer la transition vers une société juste prenant en compte les intérêts des humains et ceux des animaux.
Revue de presse
« Le but de ce petit livre est moins de convaincre le mangeur de viande indécis que de rassembler et politiser les personnes déjà sensibles à cette cause.Il est temps, selon l’auteure, que l’animalisme devienne une « force politique et sociale », inséparable de la lutte contre les autres formes d’exploitation et d’injustice (racisme, sexisme). » Le monde des idées
« La philosophe a tout compris, depuis toujours, et ce, bien avant la (très bonne) littérature florissante régulièrement consacrée au sujet. Pour preuve l’émergence, en novembre dernier, d’un Parti animaliste, inédit en France, destiné à pallier le manque et la lâcheté de la classe politique, d’une importance capitale, si tant est que les candidats à la présidentielle et aux législatives- s’emparent des divers thèmes dans leurs campagnes respectives. Et c’est pas gagné. Allez, un peu de courage ! » Charlie Hebdo
« Inscrivant ses propositions dans une démarche ouverte, non sectaire, elle cherche les conditions d’un rassemblement large, incluant véganes et non-véganes, pour initier une véritable révolution sociale. Les dernières phrases de son livre : « Animalistes de tous les pays, de tous les partis, de toutes les confessions unissez-vous. La cause animale est universelle ; elle appartient à tous. En rendant justice aux animaux c’est notre âme que nous sauvons et notre avenir que nous assurons. Nous avons un monde à y gagner ». » Mediapart
DERNIER OUVRAGE
Essais
L’animal en République
Anacharsis - 2016
En 1802, l’Institut national lançait un concours public sur le thème suivant : « Jusqu’à quel point les traitements barbares exercés sur les animaux intéressent-ils la morale publique ? Et conviendrait-il de faire des lois à cet égard ? »
En 1804, l’Institut avait reçu vingt-huit dissertations, sorties de la plume de citoyens connus ou anonymes. Ce sont ces documents retrouvés qui forment le socle de cette étude.
Ces réflexions dévoilent d’abord à quel point les tensions politiques du moment déterminent la pensée sur l’animal : en ces temps de rétablissement de l’esclavage et avec l’arrivée au pouvoir de Bonaparte, c’est la conception de tout un ordre naturel hiérarchisé – miroir du monde social – qui se voit débattue.
Mais au-delà, ces méditations sur le droit et la sensibilité des animaux démontrent une prise de conscience de la menace que l’homme fait peser sur l’environnement, et élaborent une préface lucide à nos inquiétudes contemporaines.
Revue de presse
- "Le livre inaugure une série de publications sur l’histoire politique des animaux entre 1750 et 1850. En partant de textes reçus à l’Institut national (créé en 1795, connu comme Institut de France), il est le premier résultat d’une recherche commencée en 2006 par Pierre Serna, directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française. Travail ô combien nécessaire à notre compréhension du monde actuel afin de le changer car « celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre » (Marx). » (L’Humanité)
- "Analysant un concours de dissertations organisé peu après la Révolution, l’historien Pierre Serna nous offre avec L’Animal en République – 1789-1802 une magistrale leçon d’histoire, dont on sort convaincu que la question du rapport de l’homme aux animaux est éminemment politique." (Mediapart)