Lovecraft, le maître de l’épouvante

2 juin 2017.
 


Une rencontre préparée par François Bon. Un film magnifique, Le cas Howard Phillips Lovecraft par Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic. Et une exposition de Nicolas Fructus.
Lovecraft revient. Comme à chaque fois que s’éveillent les monstres, dans le monde. «  Le plus grand auteur de récit d’horreur du 20e siècle  », pour Stephen King est toujours un mystère, 80 ans après sa mort. Déployant un univers d’autant plus terrifiant que totalement étranger aux hommes, mus par des forces gigantesques qui effondrent les murailles que nous tentons de dresser pour survivre…
«  Le plus grand explorateur des gouffres sombres de l’imaginaire  » dit François Bon, qui a effectué un travail colossal de relecture, d’édition, de traduction – avec en apothéose le Carnet de 1933 qu’il a découvert à Providence.
Paul Martin Gal, lui, mêle dans Les cités des lamentations (Nestiveqnen ed.) les univers de Robert E. Howard et de Lovecraft.
Samedi dès 14h15, Théâtre Chateaubriand

Exposition à la Chapelle Gotland de Nicolas Fructus
Arpenteur des confins lovecraftiens, Nicolas Fructus a parcouru Les Contrées du Rêve, Les montagnes hallucinées, et cartographié Kadath, la cité inconnue, dont il a illustré le guide paru chez Mnémos en 2010. Il poursuit son exploration avec Gotland (Le Bélial 2016), livre d’art qui propose trois récits sur les traces des Grands Anciens dont il expose une vingtaine d’originaux.

 

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Autres

Le carnet de 1933

Tiers Livre Editeur - 2017

L’été 2015, en travaillant sur les manuscrits de Lovecraft à la John Hay Library de Providence, dans la liasse du Commonplace Book s’échappe un carnet usé, à la couverture de cuir qui s’effrite. À l’intérieur, je reconnais ces textes sur l’écriture que je connais bien. Mais j’y découvre des listes, et puis des exercices que Lovecraft s’impose à lui-même, véritables « compressions » de ses histoires fantastiques préférées, pour en prendre le noyau vivant. C’est un agenda de 1927, où il a scrupuleusement noté son numéro de téléphone, ses mensurations de faux-cols et caleçons. Mais c’est tout au long de 1933 qu’il y complète ses idées, ses listes, ses procédés. En 1938, dans sa première édition du Commonplace Book, Barlow y a inséré ces « notes sur l’écriture de la fiction surnaturelle », c’est pour cela que ce carnet mi-abandonné a été classé dans cette boîte d’archives, la 18. Si toutes ces notes ont déjà été reproduites, elles l’ont été séparément, dans des annexes ou des notes. Alors que pour moi c’était l’évidence : en 1933, dans sa plus haute période de composition, celle des plus grands récits, Lovecraft ouvre un carnet spécifiquement dédié à l’écriture, l’imagination, l’invention. C’est ce carnet que j’ai tenté, en le traduisant et l’annotant, de suivre le plus fidèlement dans sa genèse. Et c’était comme ouvrir un livre disparu, un livre inédit du plus grand explorateur des gouffres sombres de l’imaginaire. - François Bon

 

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Romans

La Quête onirique de Vellitt Boe

Le Bélial’ - 2018

Clarie Jurat a disparu. Nul ne sait où, mais il semblerait qu’elle se soit enfuie en compagnie d’un homme… un homme venu du monde de l’éveil. Au sein du Collège de femmes d’Ulthar, c’est la consternation : pareille fugue pourrait remettre en cause l’existence même de l’institution. Pour Vellitt Boe, le temps est venu d’abandonner ses atours confortables de professeure vieillissante au profit de sa défroque oubliée de voyageuse émérite ; retrouver son élève est impératif. Une quête qui la conduira loin, bien plus loin qu’elle ne l’imagine, d’Ulthar à Celephaïs, au-delà même de la mer Cérénarienne, jusqu’au trône d’une ancienne connaissance, un certain Randolph Carter…


 

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Nouvelles

La cité des lamentations

Nestiveqnen - 2016

Baroudeur, aventurier, chasseur de trésors, Irvin Murray est un peu tout cela à la fois.

Alors qu’il tente d’échapper à dix assassins, Murray découvre les ruines d’une ville antique perdue dans le désert : la Cité des Lamentations.
Pensant se réfugier parmi les ruines afin de semer ses poursuivants, il tombe dans un piège qui le conduit au coeur d’un labyrinthe sans âge. Il comprend alors pourquoi les hommes lui ont donné ce nom...
Dans les profondeurs de la cité, les souterrains bruissent d’un même murmure : celui d’un peuple des abîmes qui attend de se repaître des inconscients pris dans ses filets...

Tous ses talents vont-ils suffire à Murray pour échapper à la Cité des Lamentations ?