Les découvreurs d’étoiles : navigateurs d’hier et d’aujourd’hui

Avec François Bellec, Mike Birch, Olivier Le Carrer, Jérôme Delafosse, Victiorien Erussard

16 juin 2017.
 

Avec François Bellec, Mike Birch, Olivier Le Carrer, Jérôme Delafosse, Victiorien Erussard
Animé par Hugo Billard

 

DERNIER OUVRAGE

 
Beaux livres

Histoire universelle de la navigation : Tome 2, Des étoiles aux astres nouveaux

Jean-Pierre de Monza - 2017

Prenant le relais des conquérants portugais, les nations du nord de l’Europe s’engouffrèrent à leur tour sur la route des Indes pour y bâtir, grâce à leurs puissantes compagnies, les bases du capitalisme moderne. D’autres arpenteurs sillonnaient des océans de plus en plus lointains et gagnaient parfois la gloire en laissant leur nom à une terre, un détroit, une péninsule. Dans leur sillage se profilaient déjà les navigateurs scientifiques du XVIIIe siècle. Certains, comme Bougainville, crurent trouver à l’autre bout du monde le paradis sur Terre. Cook, Lapérouse et tant d’autres y connurent leur enfer, entrant à jamais dans les encyclopédies au siècle même qui les inventa. La plupart contribuèrent avec modestie à l’inventaire des peuples, des sciences naturelles et de la géographie. Dans les ateliers des villes européennes, stimulés par le Longitude Act de 1714, des chasseurs de prime tentaient de vaincre l’insupportable problème de la longitude. Hommage aux calculs des savants et astronomes, aux savoir-faire des mécaniciens et instrumentistes, aux horlogers, enfin, qui, tentant de domestiquer le temps, inventèrent le chronomètre... et la longitude fut ! Anglais et Français, si souvent ennemis sur les mers, s’associèrent dans ces nouvelles sciences. Les navigateurs peaufinèrent l’image du monde avec la complicité des hydrographes et des cartographes, puis des météorologistes et des océanographes. Les découvertes majeures du XIXe siècle - électricité, radiotélégraphie - amenèrent des inventions qui rendirent chaque jour plus sûr le métier de marin jusqu’à l’avènement de l’informatique et des satellites. Ce second tome de l’Histoire universelle de la navigation clôt deux millénaires de courage, d’utopie, d’obstination et d’intelligence. C’est à la fois le souffle d’une épopée humaine et la rigueur d’une aventure scientifique qui sont ici contés avec brio et portés par une remarquable iconographie, déjà garants du succès du premier tome de cette somme magistrale. Le parcours de François Bellec est atypique. Contre-amiral, il est aussi Peintre officiel de la Marine, sociétaire et président d’honneur de la Société nationale des beaux-arts. Il a dirigé le Musée national de la Marine de 1980 à 1997. Il est membre et ancien président de l’Académie de marine, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, de l’Académie de marine portugaise, et vice-président de la Société de géographie. Consultant pour l’histoire et expert de la Commission nationale des monuments historiques pour le patrimoine maritime, il a reçu en 2013 le grand prix des Sciences de la mer Albert 1er de Monaco, et l’année dernière la médaille navale Vasco de Gama pour services rendus à l’histoire navale du Portugal. Il a collaboré à une trentaine d’ouvrages et d’encyclopédies, et il a publié une vingtaine de livres sur l’histoire des hommes et de la mer, dont trois romans. II appartient au groupe des Ecrivains de Marine fondé par Jean-François Deniau.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Partir autour du Monde

Glénat - 2019

1519-2019, cinq siècles de circumnavigations

Quels que soient l’époque et le contexte, le tour du monde à la voile reste un défi humain, technique, technologique, sportif et en tout cas, l’occasion d’un récit épique…

Tandis qu’en juin prochain, nous célébrerons les 500 ans du voyage de Magellan, le mois de décembre 2019 verra six marins s’élancer pour un premier tour du monde sur des Ultimes, cette nouvelle catégorie de bateaux de course aux proportions gigantesques. Deux belles occasions de revenir sur 500 ans d’histoire des circumnavigations, de Magellan à Thomas Coville, en passant par sir Francis Drake, Joshua Slocum, sir Robin Knox-Johnston, Bernard Moitessier, Isabelle Autissier, Jon Sanders, Bruno Peyron, Alessandro Di Benedetto, Loïck Peyron, Catherine Chabaud, François Gabart et bien d’autres. 
Dans ce livre, Olivier Le Carrer nous emmène revisiter la grande histoire des tours du monde à la voile en empruntant les différents points mythiques (ports, caps, zones géographiques et météo particulières…). Le livre s’ouvrira sur l’évolution 1519-2019, avec trois cartes permettant au lecteur de visualiser les principales trajectoires (Magellan par la Patagonie, Gerbault par la route des alizés, Le Cléac’h ou Joyon par les trois caps). Chaque chapitre sera sobrement illustré à l’aquarelle par Sibylle Le Carrer. 

 

DERNIER OUVRAGE

 
Biographie

J’ai chevauché les océans

Artaud - 2017

Premier vainqueur de la mythique Route du Rhum, Mike Birch est devenu célèbre à 47 ans. A l’âge où les marins songent à leur reconversion, ce Canadien commençait une brillante carrière de coureur au large, terminant toujours aux avant-postes des épreuves qui devaient transformer la voile océanique en sport spectacle. Seul à bord d’un petit trimaran jaune, il avait triomphé dans les derniers mètres de cette course endeuillée par la disparition d’Alain Colas. Deux ans plus tôt, à bord d’une minuscule libellule à trois coques, ce parfait inconnu avait déjà fait sensation en terminant sa première transat sur les talons d’Éric Tabarly. Pourtant, ce surdoué du vent n’avait pas d’eau salée dans les veines. Avant de s’élancer seul en mer, il avait été mineur de fond, ouvrier du pétrole, cow-boy, docker, matelot au commerce, mécanicien auto et enfin convoyeur de yachts. Toujours discret, modeste, économe de mots comme de gestes, cet artiste du grand large a enfin consenti à raconter ses mille vies dans ces mémoires étonnants, savoureux, poignants.

Une ode passionnante à l’audace de vivre.

Mike Birch et Olivié Pérétié