Grand écrivain voyageur polonais, Andrzej Stasiuk part cette fois-ci en Sibérie, en Mongolie, en Chine, en Kirghizistan… à la recherche du « Far Est », de grands espaces, de l’infini, des terres arides, des paysages inchangés depuis des siècles. La fascination de ces contrées est toujours mêlée d’appréhension car le berceau du communisme, c’est ici. En parallèle à son périple, Stasiuk entreprend alors un voyage dans le temps, et se confronte à sa jeunesse, à l’expérience du régime de la Pologne populaire. Sa vision de l’Est, très personnelle, est à la fois politique, intellectuelle et culturelle. « On voyage pour se confronter à son esprit, à sa pensée, à sa mémoire », écrit-il. Faisant partie des cinq écrivains polonais les plus traduits dans le monde, Stasiuk nous invite à changer notre regard sur ces pays très méconnus en Europe.
Traduit du polonais par Margot Carlier.
L’Est a reçu le Prix littéraire de la ville de Varsovie en 2015.
Revue de presse
- « Andrzej Stasiuk observe sans appuyer ni dramatiser mais non sans griffer. » (Virginie Bloch-Lainé, Libération)
- « Son périple, relaté en phrases brèves qui sont autant de jets d’acides, cherchait à tourner le dos à l’Occident et à explorer sans complaisance la mémoire du communisme. Mais passée la frontière chinoise, c’est une mondialisation effarante qu’il trouvera. » (Nicolas Weil, Le Monde)