SALA David

France

14 février 2018.

David Sala est un artiste talentueux qui alterne illustrations jeunesse et bandes dessinées au gré de ses envies. En 2017 c’est avec une BD qu’il revient, il reprend l’œuvre de Stefan Zweig, Le Joueur d’échecs, et propose une œuvre aussi saisissante que l’originale.

 

David Sala, passionné par le dessin et l’illustration, alterne illustrations jeunesse et bandes dessinées selon ses envies. Après avoir délaissé la BD pendant 4 ans, il revient en 2017 avec Le Joueur d’échecs, vu comme un véritable coup de maître par la critique.

C’est après des études à l’école d’art Emile Cohl à Lyon que David Sala va commencer à illustrer ses premières couvertures de romans ; polars, science-fiction et autre heroic fantasy. Il commence également à travailler pour l’édition jeunesse.

Le Prix de la Ville de Sérignan lui est attribué en 2000 pour Le Début et la fin. Il publie ensuite chez Casterman plusieurs ouvrages et s’essaye à la BD, publiant les trois tomes de Replay entre 2000 et 2002. Il narre également le parcours de Nicolas Eymerich, inquisiteur (Delcourt). En 2013, il adapte Cauchemar dans la rue, de Robin Cook.

Le Joueur d’échec est une adaptation d’une célèbre nouvelle de l’auteur austro-hongrois Stefan Zweig qui porte le même nom. Par le choix des couleurs, des tons gris, turquoise et pourpre, et la variation des formats des cases, David Sala parvient à retranscrire l’atmosphère si tendue et particulière de ce texte.


Le site de David Sala


Bibliographie

Bandes dessinées :

Albums :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Bande Dessinée

Le joueur d’échecs

Casterman BD - 2017

Les premiers pas furent un fiasco, je n’arrêtais pas de m’embrouiller, cinq, dix, vingt fois, je dus reprendre le début de la partie.
Mais j’avais tout mon temps... Moi, l’esclave du néant...

1941. Dans les salons feutrés d’un paquebot en route pour l’Argentine, le champion du monde d’échecs affronte lors d’une ultime partie un aristocrate viennois, dont l’incroyable maîtrise du jeu est née dans l’antre de la tyrannie.
Cette dénonciation poignante et désespérée de la barbarie nazie est le dernier texte écrit par Stefan Zweig avant son suicide.

Revue de presse

"Chaque case devient une toile, une oeuvre unique, une aquarelle, avec des tons verts et rouges. Avec ce souci du détail : des quadrillages à l’infini, dans la forme des planches, mais aussi à l’intérieur des cases pour rappeler le plateau d’un jeu d’échec." (France Inter)

"David Sala signe une somptueuse adaptation d’une nouvelle crépusculaire de Stefan Zweig et laisse éclater son talent." (Jérôme Dupuis, L’Express)