DE BRANCION Paul

France

6 avril 2018.

Rédacteur en chef de la revue Sarrazine, il est l’auteur de plusieurs romans et receuils poétiques, dont un diptyque autour des figures de la mère et du père : Ma Mor est morte et L’Ogre du Vaterland (2017), dernier receuil en date.

 

Né en 1951, Paul de Brancion a longtemps enseigné la philologie romane et la littérature. Rédacteur en chef de la revue Sarrazine, il est l’auteur de plusieurs romans, dont Le château des étoiles : étrange histoire de Tycho Brahé (Phébus, 2005) et de recueils poétiques : Vent contraire (Dumerchez, 2003), Le Marcheur de l’oubli (LansKine, 2006) et Tu-rare (LansKine, 2008). Il partage son temps entre Paris et Nantes où il organise des rencontres consacrées à la littérature et à la poésie. Il a publié, aux Éditions Bruno Doucey, un diptyque autour des figures de la mère, avec Ma Mor est morte (2011) et du père, avec L’Ogre du Vaterland (2017).


Bibliographie

ROMANS

POÉSIE

 

DERNIER OUVRAGE

 

En 2011, par urgence vitale de s’éloigner d’une...

- 2017

En 2011, par urgence vitale de s’éloigner d’une mère dévoratrice et de la langue maternelle, Paul de Brancion écrivait en trois langues Ma Mor est morte. Cinq ans plus tard, il revient à cette histoire familiale en s’attachant à la figure haute en couleur de son père. Comme le premier volet de ce diptyque parental, L’Ogre du Vaterland est un texte singulier, inclassable, souvent jubilatoire, où se mêlent deux niveaux de narration : d’un côté, « l’incroyable histoire de Léon Jacques S. », père effroyable dont l’écrivain brosse un portrait sans complaisance, révélant les secrets qui ont empoisonné son enfance ; de l’autre, le soubassement onirique, somme toute très ironique, des contes de Perrault, véritable chambre noire des révélations de l’auteur. Un livre sardonique et salutaire, qui égratigne violemment l’image de l’autocratie paternelle.


Revue de presse