Victor Kossakovsky observe une petite rue de Saint-Pétersbourg depuis sa fenêtre... Une comédie poétique et contemplative qui met en scène la pluie, le vent, la neige, des amoureux, des petites vieilles, des ouvriers... De la fenêtre de son appartement, Victor Kossakovsky filme le petit square d’une rue de Saint-Pétersbourg tout au long de l’année qui précède les célébrations du 300e anniversaire de la ville. En permanence, la chaussée est cassée puis repavée. Il pleut souvent, parfois il neige, les saisons défilent et la population s’adapte. Sous la pluie torrentielle, certains courent, d’autres rasent les murs ou se couvrent la tête d’un sac plastique. Un couple investit la chaussée, patauge dans les flaques, s’embrasse, créant une atmosphère comique imprégnée de la poésie printanière du square...
“Filmés par celui qui regarde à sa fenêtre, les travaux de la rue ne cessent de se mordre la queue. Est-ce que les trous ne seraient pas creusés pour en boucher d’autres ? C’est la présence du filmeur qui donne à ce manège absurde un air de comédie douce-amère.”(Stéphane Breton)