Lundi dès 14h au Théâtre Chateaubriand

La Solitude du Voyageur

19 mai 2018.
 

À 14h45, Woman and the glacier (d’Audrius Stonys)

Sur les traces d’une scientifique lituanienne qui, isolée de tout, du haut des montagnes du Tian Shan en Asie centrale, étudie depuis 30 ans les changements climatiques et la nature autour d’elle.

À 15h45, rencontre « La solitude du voyageur »

Jean-Louis Étienne publie une suite de récits personnels, ou comment la marche a fait de lui un homme libre (Dans mes pas, Paulsen). François Garde, lui, traverse à pied la Grand-île déserte, froide, rocheuse et humide de l’archipel des Kerguelen (Marcher à Kerguelen, Gallimard). Le roman de Lionel Daudet se déroule dans un paysage sauvage et isolé des Alpes (Très haute tension, Stock) et interroge le rapport de l’homme à son environnement. Tandis que Malachy Tallack suit le 60e parallèle en partant de ses Shetland natales, avant de parcourir Canada, Alaska, Sibérie, Finlande, Suède, Norvège…

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

Explorateur d’océans

Éditions Paulsen - 2021

Quand il voit la mer pour la première fois, Jean-Louis Étienne a 10 ans. Enfant, c’est la montagne qui hantait ses rêves de bravoure. Pourtant, quand il s’engage pour son service national c’est la Marine que le jeune médecin choisit. Puis, les rencontres et les embarquements s’enchaînent. Avec le père Jaouen qui emmène en mer de jeunes toxicomanes en rupture avec la société et leur dispense sa leçon d’humanité « Démerdez-vous pour être heureux ». Avec Alain Colas, puis à l’école du grand Éric Tabarly pour la course autour du monde, avant de mener ses propres expéditions et de construire Antarctica qu’il conduit en Antarctique, dans le Pacifique et l’océan Arctique.

Aujourd’hui encore l’explorateur regarde vers la mer. Bientôt il mettra à l’eau Polar Pod, une plateforme océanique habitée, grâce à laquelle il dérivera dans le Courant Circumpolaire Antarctique pour explorer l’océan Austral encore méconnu. Jean-Louis Étienne est bien le plus marin des terriens. La mer est son champ d’exploration, d’investigation et de liberté. Une fois encore, en homme de terrain, Jean-Louis Étienne se fait passeur. Il nous aide à comprendre et nous rappelle à quel point il est nécessaire de préserver ces océans qui nourrissent les hommes et régulent le climat de la Terre.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Très haute tension

Stock - 2018

Trois amis de longue date, alpinistes chevronnés et amateurs de base-jump – ce sport extrême consistant à sauter d’une falaise en parachute –, partent pour une expédition en Alaska au cœur d’une nature préservée. Gleb est victime d’un accident qui transforme l’aventure en une opération de survie et resserre des liens déjà forts. Karen renoue avec Zénon, son amour de jeunesse.
De retour dans les Alpes, en Haute-Durance, chacun reprend une vie troublée par un projet de lignes à très haute tension qui menace de défigurer définitivement la vallée. Engagée dans la montagne comme dans la vie, Karen ne tarde pas à rejoindre les mouvements de contestation, et se heurte à Zénon, qui, pilote d’hélicoptère, travaille à l’installation des pylônes. Face à ce chantier aberrant, à une répression de plus en plus vive, Karen se radicalise et escalade peu à peu les échelons de la violence, pourchassée par Gleb qui mène l’enquête au sein d’une unité d’élite de la gendarmerie.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

Marcher à Kerguelen

Gallimard - 2018

Pendant vingt-cinq jours, dans la pluie, le vent et le froid, en l’absence de tout sentier, François Garde et ses compagnons ont réalisé la traversée intégrale de Kerguelen à pied en autonomie totale. Une aventure unique, tant sont rares les expéditions menées sur cette île déserte du sud de l’océan Indien aux confins des Quarantièmes rugissants, une des plus inaccessibles du globe. Cette marche au milieu de paysages sublimes et inviolés, à laquelle l’auteur avait longtemps rêvé, l’a confronté quotidiennement à ses propres limites. Mais le poids du sac, les difficultés du terrain et du climat, les contraintes de l’itinérance, l’impossibilité de faire demi-tour, n’empêchent pas l’esprit de vagabonder. Au fil des étapes, dans les traversées de rivière, au long des plages de sable noir, lors des bivouacs ou au passage des cols, le pas du marcheur entre en résonnance avec le silence et le mystère de cette île et interroge le sens même de cette aventure.