Animé par Jean-Pierre Perrin
Avec Stéphane Breton, Olivier Weber, Azad Ziya Eren et Antoine Agoudjian.
avec Stéphane Breton, Olivier Weber, Azad Ziya Eren, Antoine Agoudjian
Animé par Jean-Pierre Perrin
Avec Stéphane Breton, Olivier Weber, Azad Ziya Eren et Antoine Agoudjian.
De Lviv à Odessa, des rives de la mer Noire aux villages du centre et à Kiev ou à Kharkiv, ce livre, sous la forme de carnets de route et de portraits mais aussi de réflexions philosophiques, s’attache à retracer l’histoire des racines européennes de l’Ukraine. Comment la première guerre, celle du Donbass, en 2014, a encouragé davantage encore les motivations des Ukrainiens à rejoindre le concert européen. Comment l’invasion dûment planifiée n’a fait que relancer le processus. Comment la brutalité de l’attaque russe cimente l’affirmation de la nation. Maires, élus, médecins, volontaires de la défense territoriale, paysans, intellectuels, enseignants, membres de la société civile, tous témoignent de ce double attachement à l’entité européenne et à leur terre.
Olivier Weber, qui a assisté à la naissance de l’Ukraine moderne voici trente ans, repart sur les traces de cet État en devenir et de la jeune génération, militants de la liberté en quête d’espérance.
Persécutés par des ennemis implacables – l’État islamique, l’armée turque et les troupes du régime de Bachar Al-Assad –, les Kurdes de Syrie se sont soulevés, les femmes ayant pris les armes comme les hommes. Pendant sept mois, le film les suit dans leur vie de tous les jours.
Il y a 27 ans, Antoine Agoudjian, petit-fils de rescapés du génocide de 1915, s’est lancé à la recherche des lieux imprégnés de l’histoire de son peuple. Après l’Arménie et le Caucase, il poursuit son travail sur la mémoire à Jérusalem, au Liban, en Syrie, en Turquie, en Irak, en Iran...
Par la puissance esthétique de ses photographies comme par l’intégrité de sa démarche, Antoine Agoudjian se pose en témoin, questionne et transmet un message d’espoir, celui de la puissance indomptable de l’esprit humain.
La photographie, devenue vecteur de ses émotions, a su donner tout son sens à sa quête identitaire.
A l’occasion du centenaire du génocide arménien, il publie l’œuvre d’une vie, dont l’histoire de son peuple constitue le fil directeur, tout en devenant le reflet des luttes contemporaines face à l’intolérance.
Comme l’affirme l’auteur, « il faut immortaliser la mémoire afin qu’elle n’appartienne pas qu’au passé. »
©Electre 2015
Zagros, enfant kurde, voit sa ville assaillie par les forces du mal et se trouve jeté sur les chemins de l’exil avec sa famille de tisserands de kilims. Les voici bientôt ballotés par les mers où les enfants perdent le sillage des parents. Zagros grandira trop vite au fil de son périple entre le golfe Persique et l’Atlantique. Il croise les noirs desseins du capitaine Achab de Moby Dick. Le Prince Dakkar cher à Jules Verne le mène sur l’île d’Elysion où échouent les petits naufragés d’aujourd’hui. Et le gardien de l’île, Chronos, l’enserre dans sa tenaille… Le tragique de l’exil est de tous les temps, nous dit ce roman fantastique et moderne, mythologique et littéraire, où apparaissent encore le paon sacré des Yézidis et les yeux profonds comme les mers des étonnants voyageurs de Baudelaire…
Traduit du Turc par Jean Lescat