Monde sauvage

Avec : Stéphane AUDEGUY, Marcus MALTE, Morten A. STRØKSNES, Abby GENI

17 septembre 2018.
 

Avec : Stéphane AUDEGUY, Marcus MALTE, Morten A. STRØKSNES, Abby GENI
Animé par Maëtte CHANTREL et Michel ABESCAT

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Histoire du lion Personne

Seuil - 2016

"Il est absolument impossible de raconter l’histoire d’un lion, parce qu’il y a une indignité à parler à la place de quiconque, surtout s’il s’agit d’un animal. Il est absolument impossible de raconter l’histoire du lion Personne, qui vécut entre 1786 et 1796 d’abord au Sénégal, puis en France. Cependant, rien ne nous empêche d’essayer. " Histoire du lion Personne de Stéphane Audeguy entremêle, en une série de tableaux picaresques, la vie d’un lion à l’Histoire de France de la fin de l’Ancien Régime au Directoire. Sur les rives du Sénégal, le long des routes de France, derrière les grilles de la ménagerie de Versailles, se dessine une odyssée animale peuplée de personnages humains.


Revue de presse

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Aires

Zulma Éditions - 2020 - 2019

Ils sont sur l’autoroute, chacun perdu dans ses pensées. La vie défile, scandée par les infos, les faits divers, les slogans, toutes ces histoires qu’on se raconte – la vie d’aujourd’hui, souvent cruelle, parfois drôle, avec ses faux gagnants et ses vrais loosers. Frédéric, lanceur d’alerte devenu conducteur de poids lourds, Catherine, qui voudrait gérer sa vie comme une multinationale du CAC 40, l’écrivain sans lecteurs en partance pour « Ailleurs », ou encore Sylvain, débiteur en route pour Disneyland avec son fils… Leurs destins vont immanquablement finir par se croiser.
Un roman caustique qui dénonce, dans un style percutant à l’humour ravageur, toutes les dérives de notre société, ses inepties, ses travers, ses banqueroutes. Et qui vise juste – une colère salutaire, comme un direct au cœur.


Revue de Presse :

 

DERNIER OUVRAGE

 
Récit

Le livre de la mer

Gallimard - 2017

Un soir, Hugo et son ami prennent une grande décision : ils vont capturer un requin du Groenland, qui peut mesurer jusqu’à huit mètres, et vivre plus de deux cents ans.
Au fil de trois séjours sur l’île de Skrova, dans le nord de la Norvège, où le narrateur rend visite à son ami peintre et pêcheur, le défi des deux hommes se mue en une quête quasi mystique : capturer ce requin, c’est d’abord approcher un spécimen d’une force hors du commun. C’est repousser ses limites physiques et prendre des risques réels, sur un canot pneumatique, en utilisant un hameçon au bout d’une ligne. C’est tenter de combattre les éléments qui se déchaînent lors d’une tempête, enrager lorsque la sortie en mer est rendue impossible par un moteur défaillant, supporter la frustration de ne jamais voir arriver l’animal au moment où l’on est prêt.
Cette chronique de l’attente d’une pêche miraculeuse est aussi celle de l’amitié entre deux hommes envoûtés par la mer qui abrite tant de mystères et d’habitants à la fois fascinants et effrayants. En faisant coexister une étonnante érudition scientifique et un sens de l’humour renouvelé par l’absurdité de la situation, Morten A. Strøksnes livre ici une sorte de journal de voyage animé par un véritable suspense. Dans le sillage d’Herman Melville et de Jules Verne, quelque part entre le récit fantastique, les légendes nordiques, l’étude biologique et la rêverie, le livre de la mer nous invite à un périple singulier auprès de ces marins téméraires et un peu fous.

Traduit du norvégien par Alain Gnaedig


 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

Farallon Islands

Actes Sud - 2017

« Il n’existe pas de lieu plus solitaire que les Îles Farallon. Le reste du monde peut disparaître — les humains être éradiqués par une pandémie, une météorite, une révolte zombie —, nous serions les derniers à l’apprendre. Nous serions les seuls épargnés. »
Au large de la Californie, sur une île inhabitée au cœur d’un archipel quasi inaccessible et livré aux caprices des vents, Miranda, jeune photographe spécialiste de la faune sauvage, découvre un monde parallèle aussi séduisant que terrifiant, où la menace vient tout autant de la spectaculaire hostilité de la nature que de l’étrange réticence de la micro-communauté scientifique qui l’accueille.
Abby Geni signe un premier roman comme un grand-huit des sensations, et pose un univers inoubliable, à mi-chemin entre David Vann et Laura Kasischke.
En immersion totale parmi les requins, les baleines, les phoques, les oiseaux et les biologistes un peu autistes, entre thriller psychologique, vertigineux huis-clos et défi sportif de survie, un page-turner à la puissance d’évocation renversante.
« Mais les pires sont les goélands. Ils tuent pour se nourrir. Ils tuent pour le plaisir. Ils tuent sans raison valable. Ce sont des tueurs professionnels. Ils tournoient au-dessus des îles, le bec ensanglanté et une lueur folle dans les yeux. Il m’a fallu un moment pour comprendre ce que Lucy voulait dire
quand elle a écrit C.F.C.B. dans le journal de bord.
Ce sigle signifie « Crâne Fendu à Coups de Bec », la technique meurtrière de prédilection des goélands.
Six oisillons morts, trouvés C.F.C.B aux Catacombes des macareux.
L’Île du Sud-est est jonchée de cadavres. »