Apulée n°4 - Traduire le monde

Zulma Éditions

12 mars 2019.
 

On accède majoritairement aux cultures du monde par la traduction. Plus une langue s’emploie à traduire, plus s’éploient ses capacité inventives. Les grandes heures d’une culture correspondent aux apports décisifs des langues autres, étrangères, toujours plus ou moins apparentées, ne serait-ce que par la vigoureuse, multiforme analogie des espaces symboliques.
« Quand une langue n’emprunte plus à une autre, elle se fige », disait justement Alain Rey. Et plus encore peut-être quand elle ne voyage pas dans une, dans plusieurs autres.
Ainsi visitera-t-on les langues enfouies, archéologiques, et leurs trésors, les langues vernaculaires, les langues vivantes sino-tibétaines, sémitiques ou subafricaines. Ce numéro sera illustré de multiples graphies avec un soin particulier dans la mise en page. Les systèmes d’écriture alphabétiques y côtoieront les formes logographiques et syllabiques.
Il s’agit plus que jamais de relancer et d’exalter l’aventure existentielle dans ses grandes largeurs, à commencer par ces lointains qui nous rassemblent, fidèles à l’appel constant des autres rives et des antipodes, à savoir cette idée toujours neuve de la liberté, dans l’interdépendance et l’intrication vitale des cultures.
La traduction sera donc à l’honneur. Langue source, langue cible : c’est ainsi que les époques et cultures s’enlacent et se répondent, se tissent et se métissent.

 

DERNIER OUVRAGE

 
Revue

Apulée n° 9 - Art et politique

Zulma - 2024

L’art n’a-t-il pas toujours été politique en soi, qu’il l’affiche ou s’en défende ? Telle est la ligne de front d’Apulée #9, qui s’engage depuis le premier numéro dans les brèches et par-delà toutes les frontières de ce début de XXIe siècle.

De l’architecture comme métaphore du pouvoir à la reconnaissance poli- tique des peuples sans État via leur culture et patrimoine artistiques (les Inuit, les Tsiganes, les Berbères et autres nomades du sens), du pillage ou de la destruction en temps de guerre et de colonisation (de l’Acropole d’Athènes à Palmyre, en passant par l’Afrique) à l’universalisme de l’altérité, ce nouvel opus d’Apulée assume toutes les fulgurations et parie sur la voix et les gestes éminemment engagés d’artistes, écrivains, poètes et intellectuels qui portent, encore et toujours, l’idée de liberté, par-delà les identités fracassées sous les chocs de l’Histoire…

Chaudron des allégories et des résistances, critique inventive des mœurs, lien social, pratiques et voix émancipatrices et subversives, utopie en actes : ce nouvel opus s’attache cette fois encore à l’Humain – sans œuvres ni parole confisquées, à l’opposé de la « société du spectacle » – contre la pulsion de mort commune à toutes les politiques du pire. Et comme Apulée l’a toujours défendu !

 

DERNIER OUVRAGE

 
Revue

Apulée n° 9 - Art et politique

Zulma - 2024

L’art n’a-t-il pas toujours été politique en soi, qu’il l’affiche ou s’en défende ? Telle est la ligne de front d’Apulée #9, qui s’engage depuis le premier numéro dans les brèches et par-delà toutes les frontières de ce début de XXIe siècle.

De l’architecture comme métaphore du pouvoir à la reconnaissance poli- tique des peuples sans État via leur culture et patrimoine artistiques (les Inuit, les Tsiganes, les Berbères et autres nomades du sens), du pillage ou de la destruction en temps de guerre et de colonisation (de l’Acropole d’Athènes à Palmyre, en passant par l’Afrique) à l’universalisme de l’altérité, ce nouvel opus d’Apulée assume toutes les fulgurations et parie sur la voix et les gestes éminemment engagés d’artistes, écrivains, poètes et intellectuels qui portent, encore et toujours, l’idée de liberté, par-delà les identités fracassées sous les chocs de l’Histoire…

Chaudron des allégories et des résistances, critique inventive des mœurs, lien social, pratiques et voix émancipatrices et subversives, utopie en actes : ce nouvel opus s’attache cette fois encore à l’Humain – sans œuvres ni parole confisquées, à l’opposé de la « société du spectacle » – contre la pulsion de mort commune à toutes les politiques du pire. Et comme Apulée l’a toujours défendu !