MACLEAN Rory

Canada

13 février 2008.
 
Rory MacLean
D-R

Né le 5 novembre 1954 à Vancouver, Rory MacLean est un écrivain voyageur canadien qui partage son temps entre l’Angleterre et le Maroc.
Après une enfance passée à recréer le monde - en coloriant son atlas, afin d’y glisser pays et histoires imaginaires -, il se lance dans la réalisation de films pendant une dizaine d’années. Passionné de voyage, cette période lui permet de travailler en Angleterre avec Ken Russell et David Hemmings, à Paris avec Marlene Dietrich ou encore à Berlin avec David Bowie. Mais, au delà de ses diverses expériences cinématographiques, Rory MacLean reste écrivain avant tout.

En 1989, il remporte le concours du meilleur récit de voyage, organisé par le journal The Independent. Dès lors, il délaisse les scénarios pour se consacrer à la prose.
Son premier livre, Stalin’s Nose, est le récit d’un voyage réalisé en Trabant à travers l’Europe de l’Est peu après la chute du mur de Berlin. Salué comme un chef-d’oeuvre par deux illustres écrivains voyageurs, William Dalrymple et Colin Thubron, ce roman a rencontré un véritable succès puisque, rapidement, il figure parmi les dix meilleures ventes en Angleterre. Il se voit décerner le prix du Yorkshire Post, le « Best First Work Award », qui récompense le meilleur premier ouvrage.

Son second livre, The Oatmeal Ark, qui entraine le lecteur de l’Ecosse au Canada, a lui-même été sélectionné pour le prix littéraire international, IMPAC de Dublin.
Après Under the Dragon, Next Exit Magic Kingdom et Falling for Icarus, Magic Bus, son sixième roman, est aujourd’hui publié en France. Dans ce dernier ouvrage, il retrace l’itinéraire de centaines de milliers de jeunes occidentaux qui, dans les années soixante et soixante-dix, se sont lancés dans l’aventure hippie sur les routes d’Istanbul à l’Inde.

Le style de Rory Maclean, salué par de nombreux critiques littéraires, n’appartient qu’à lui. Oscillant entre récit de voyage et réalité propre, il raconte les histoires extraordinaires d’hommes et de femmes ordinaires. Grâce à la fiction et sa créativité désormais affirmée, il donne à ses lecteurs, l’occasion de partager la vie de ses personnages, leurs sociétés et leurs histoires.

In English


Liens

Site officiel de Rory MacLean. (en anglais)


Bibliographie

En français :

En anglais :


Présentation de Magic Bus :

Entre le milieu des années 1960 et la fin des années 1970, des centaines de milliers de jeunes Occidentaux partirent pour l’Inde, balisant la « route des hippies », d’Istanbul à Katmandou. Les routards de cette période appartenaient à la génération du baby-boom ; ils avaient dix-neuf ou vingt ans, ils contestaient et se rebellaient, tout comme le monde autour d’eux. Ces pionniers intrépides laissaient derrière eux le monde de leurs parents, où régnaient les plaisirs de l’après-guerre, la culpabilité de l’Empire et le spectre de la guerre. À bord de la plus étrange procession de véhicules qui ait jamais brinquebalé à travers la planète, ils espéraient trouver une vie nouvelle. C’était la première fois, dans l’histoire de l’humanité, qu’on voyait des gens partir en si grand nombre vers d’autres contrées non pas pour coloniser mais pour être colonisés.
Rory Maclean, qui était trop jeune à l’époque pour faire partie du voyage, a décidé, en 2001, de sillonner tantôt à pied, tantôt en autocar, cette route des hippies, – traversant des régions qui avaient connu des bouleversements extraordinaires depuis le fameux Summer of Love, de 1967 et venaient juste de rouvrir leurs frontières – pour y retrouver la trace de leurs aventures et de leurs émerveillements.
Tout au long de son périple de six mois, Rory Maclean révèle à quel point la piste a profondément transformé à la fois la vie des voyageurs mais aussi des pays qu’ils ont traversés, déchaînant des forces qui ont modifié à tout jamais la façon dont nous parcourons le monde.
Magic Bus décrit un voyage unique et tout à fait captivant à travers une époque et un paysage à la beauté étonnante et à l’amère cruauté, qui représente la lutte moderne entre l’Est et l’Ouest, les rêves et la réalité, l’espoir et la tragédie.