ROBERT Danièle

France

19 mars 2019.

Lauréate de nombreux prix, l’écrivaine et traductrice polyglotte nous offre en 2018 une traduction dépoussiérée et courageuse du Purgatoire : La Divine Comédie du père de la langue italienne, Dante Alighieri. Très attachée au respect de la forme dans la traduction d’un texte poétique, elle y intègre la terzina (trophe de trois hendécasyllabes) qui donne toute la pulsation rythmique du texte de Dante et qui détermine tout le sens de l’œuvre.

 

Écrivaine et traductrice (latin, italien et italien médiéval, anglais), Danièle Robert est la traductrice de l’œuvre poétique complet de Paul Auster Disparitions (Actes Sud, 2004).

En outre, elle a été lauréate de nombreux prix - notamment pour son travail sur des écrits d’Ovide - dont celui de Laure-Bataillon 2003 pour la traduction des Écrits érotiques (Actes Sud) et Les Métamorphoses et Lettres d’amour, lettres d’exil, qui lui vaut le Prix de traduction 2007 de l’Académie.
En 2012, elle reçoit également le Prix Nelly-Sachs 2012 pour la traduction et l’édition critique de Rime de Guido Cavalcanti (éditions vagabonde).

Frappée par la profonde modernité du texte de Dante et par l’invention linguistique de Divine Comédie, Danièle Robert s’est atelée à une nouvelle traduction. Très attachée au respect de la forme dans la traduction d’un texte poétique, elle y intègre la terzina (trophe de trois hendécasyllabes) qui donne toute la pulsation rythmique du texte de Dante et qui détermine tout le sens de l’œuvre.

« La " fidélité" [que le traducteur] doit à l’auteur ne se limite pas à rendre compte de ce que dit celui-ci mais s’étend à la manière dont il le dit, elle nécessite de la part du traducteur une capacité à produire un nouvel objet selon sa sensibilité, son bagage culturel, sa lecture personnelle, son interprétation du texte d’origine. C’est un acte d’écriture à part entière." *

* interview de Danièle Robert surDiacritik


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