MEDDI Adlène

Algérie

2 avril 2019.

Après des études de journalisme et de sociologie des médias à l’université d’Alger et à l’EHESS, il emprunte les voies de l’écriture en 2002, avec un premier polar, Le casse-tête turc puis La prière du Maure en 2003. « Meilleure plume algérienne » selon Kamel Daoud, il publie cette année l’intense 1994 chez Rivages, où l’histoire individuelle et l’histoire collective se brouillent, pour engendrer une saisissante fresque de l’Algérie tourmentée de « la décennie noire ».

 

Né en 1975 à Alger, Adlène Meddi est journaliste pour le magazine « Le Point » , reporter et écrivain.

Après des études de journalisme et de sociologie des médias à l’université d’Alger et à l’EHESS, il finit par emprunter les voies de l’écriture en 2002, avec un premier polar, Le casse-tête turc puis La prière du Maure en 2003, plongée dans une Algérie où la frontière entre la raison et la folie s’estompe jusqu’au vertige, et qu’Alger sombre dans le chaos.... qui ressort cette année en poche chez Jigal. En 2016, il co-écrit Jours tranquiles à Alger avec Mélanie Matarese, paru aux éditions Riveneuve.

Son troisième roman 1994, puissante et sombre peinture de l’Algérie à feu et à sang des années 1990, est acclamé par la critique, et lui vaut d’être finaliste du prix des 5 continents, et lauréat du prix Transfuge 2018 du meilleur polar francophone. Par le truchement de quatre jeunes lycéens, la « Meilleure plume algérienne » nous plonge au cœur de ces conflits qui ont à jamais marqué le pays et qui imprègnent encore si intensément son présent…


Bibliographie

 

DERNIER OUVRAGE

 
Romans

1994

Rivages - 2018

1994 : c’est l’année où tout bascule pour quatre jeunes lycéens algérois d’El-Harrach. Le pays est à feu et à sang lorsque ces adolescents décident de former, avec leurs propres moyens, un groupe clandestin de lutte antiterroriste. Dans ce roman dense et puissant, à travers des personnages aussi emblématiques que complexes, Adlène Meddi raconte les guerres qui ont marqué le pays et qui imprègnent encore si intensément le présent des Algériens.