Le chien, la neige, un pied

Anacharsis

27 mai 2019.
 

Avec Le chien, la neige, un pied, Claudio Morandini compose un conte cruel, une de ces histoires fascinantes et terribles qu’on se raconte le soir à la veillée.

Adelmo Farandola vit seul dans son chalet perdu dans la montagne. Depuis un temps immémorial. Les années ont passé, identiques à elles-mêmes. Quoique. Adelmo Farandola n’a pas le souvenir très lucide. Les saisons s’empilent dans sa mémoire comme en un brouillard indistinct.
Une longue grisaille vécue à l’écart des hommes, dans une solitude absolue, entretenue, revêche, un peu méchante. Mais cet hiver-là surgit un chien. Bavard. Pétulant. La truffe en éveil. Il adopte Adelmo Farandola.
Au printemps, la fonte des neiges révèle peu à peu un pied humain non loin de leur cabane. À qui appartient-il ? Qui l’a mis là ? Adelmo Farandola ne se souvient pas très bien des événements de l’an passé…

Claudio Morandini a obtenu avec Le chien, la neige, un pied le prestigieux Premio Procida-isola di Arturo-Elsa Morante 2016. Auteur d’une demi-douzaine de romans, il est regardé comme un écrivain des plus prometteurs en Italie.

Traduit de l’italien par Laura Brignon

 

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Une jeune ethnomusicologue vient enquêter sur des chants de bergers entendus au-dessus de Crottarda, village enfoui au fond d’une vallée privée de soleil. Plongé dans une perpétuelle pénombre, il trempe dans une humidité froide et dévorante, qui n’empêche guère ses habitants de se faire facétieux, à l’occasion. À l’arrivée des rares visiteurs, ils se donnent des allures de monstres difformes auxquels la grisaille ambiante prête un air de réalité.

D’abord bien accueillie, la jeune chercheuse se trouve peu à peu en butte à leur inexplicable hostilité. Bientôt, leurs pitreries deviennent inquiétantes, mais elle s’enfonce malgré tout dans les mystères spongieux qui enserrent Crottarda.

Traduit de l’Italien par LAURA BRIGNON