THOBOIS Ingrid

France

13 février 2008.
 
Ingrid Thobois
© Mado

Née en 1980, Ingrid Thobois a passé plusieurs années à l’étranger, entre voyages, missions humanitaires et reportages radio. Suite à un an de nomadisme sur la route de L’Usage du monde de Nicolas Bouvier, dans la grande tradition des voyageuses du XXeme siècle, elle a un temps posé ses bagages à Kaboul.

Elle vit et écrit aujourd’hui à Paris. Avec Le roi d’Afghanistan ne nous a pas mariés, elle a obtenu le prix du Premier Roman en 2007. Ce livre sensible et ténu est le récit d’une passion double : pour un pays et pour un homme. Il est imprégné des mille couleurs et odeurs de l’Afghanistan, terre violente et envoûtante où l’amour peut germer.


Bibliographie

Le roi d’Afghanistan ne nous a pas mariés (Phébus, 2007)


Liens

Retrouvez les notes de voyage d’Ingrid Thobois sur les traces de Nicolas Bouvier, publiées sur le site A 360°


Argumentaire de Le roi d’Afghanistan ne nous a pas mariés

On dit que le grand amour est un voyage... C’est la fin de l’un et le véritable début de l’autre que relate ce premier roman enchanteur. En posant nos pas, précautionneux, dans les mots de la narratrice, nous visitons l’Afghanistan, de Kaboul à Djalalabad. Un Afghanistan intime, grêlé par la guerre certes, mais étranger aux représentations que nous fournit l’actualité télévisuelle.
La jeune femme est arrivée là peu après l’intervention américaine pour donner des cours de français. Elle s’est éprise d’un autre expatrié, plus âgé, et marié. Si cette liaison a pour elle le goût de l’inédit, ses affres sont le lot de toutes les passions : escapades érotiques, manque de l’autre, soif d’absolu, espoir de vivre un jour ensemble, promesses insensées, désillusions et souffrances.

Quand la narratrice succombe finalement au charme d’une terre d’exil violente mais envoûtante, elle se déprend de celui de l’homme qui lui a fait subir mille morts. C’est l’âme dépaysée qu’elle part alors à la rencontre d’habitants qu’un sourire, une parole, un geste gravent dans sa mémoire, et que sa langue aérienne grave en la nôtre.